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21 juin 2019

Tsugi Daily : Oli Hannaford revient avec un EP fait pour siroter un cocktail le long d’une piscine…

par Lolita Mang

Chaque matin, Tsugi Daily fait le point sur les petites infos marrantes, idiotes ou au contraire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picorer sans modération !

Oli Hannaford revient avec un EP fait pour siroter un cocktail le long d’une piscine

If You Wanna, ou si tu veux en français. Si tu veux, lance-toi dans le nouvel EP d’Oli Hannaford, chanteur et producteur londonien plutôt doué.  L’occasion de faire un plongeon rafraîchissant dans la scène néo-soul britannique, qui grimpe de manière assez impressionnante ces derniers temps. Une house funky aux accents soul et R’n’B font l’ADN de ce nouvel EP, sorti sur le label parisien Splinter. Du côté des voix, un duo : le ton fragile d’Hannaford est en effet accompagné par Scarlett Fae sur plusieurs titres, dont « I Won’t Go ». D’autres collaborations de taille se cachent sur ce court-format de génie. La scène londonienne a encore de beaux jours devant elle.

Nasser saute dans le grand bain dans le clip de « Can’t Get Out »

Une myriade de personnages au bord de la crise animent le nouveau clip de Nasser, « Can’t Get Out ». Le titre est extrait du dernier album du duo marseillais, The Outcome, sorti l’année dernière. Un album dense, craché à la figure, à la fois sombre et dansant, dont on n’a jamais réussi à se défaire. Sur ses onze titres, « Can’t Get Out » est sans aucun doute celui qui exprime le mieux la frustration et l’oppression. En bref, un morceau parfait pour tout lâcher sur le dancefloor. Ou dans une piscine. Ou dans un avion. Ou dans tout autre endroit atypique aperçu dans ce clip déjanté. Un cocktail explosif pour bien démarrer l’été.

black midi, groupe de rock anglais génial et déjanté, sort son premier album

« Ils ne ressemblent à rien et en même temps à tout ce que j’ai pu entendre auparavant. » Voici ce qu’écrit un internaute avisé dans l’espace commentaire de la performance live de black midi à Reykjavik. Et il faut avouer que c’est une belle manière de définir la musique du groupe britannique. Déjà connu pour ses lives explosifs, entre rythmes de batterie terriblement techniques et voix diffusées au téléphone à travers les micros d’une guitare électrique rafistolée, le joyeux quatuor livre un premier album très solide et complet. Des expérimentation sonores noisy, des cadences complexes chiadées aux saveurs math rock créent une musique imprévisible, pleine de rebondissements. De véritables montagnes russes dans le paysage du rock indé.

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