đ 50 ans plus tard, Jean-Michel Jarre sort son premier remix
AprĂšs plus de 50 ans de carriĂšre, Jean-Michel Jarre s’est prĂȘtĂ© pour la premiĂšre fois cette annĂ©e Ă l’exercice du remix sur le track « ID » de Deathpact. PlutĂŽt cocasse pour le pionnier français de la musique Ă©lectronique.
Ambassadeur de la culture française, Jean-Michel Jarre est reconnu dans le monde entier comme l’un des pionniers de la musique Ă©lectronique. Son catalogue inclue pas moins de 21 albums studio avec plus de 85 millions de copies vendues, composĂ©es uniquement de productions originales. Avec le track « ID » de Deathpact, Jean-Michel Jarre s’adonne pour la premiĂšre fois Ă l’exercice du remix. Le track original n’a pas encore Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©, seuls d’autres remixes sont pour l’instant disponibles Ă l’Ă©coute, avec pas moins de sept autres remixeurs invitĂ©s : Biicla, Opiuo, Deafheaven, Claude VonStroke, CloZee, REAPER et Code Orange.
On ignore qui se cache derriĂšre le masque de Deathpact, qui reste dans une communication minimaliste, sortant des tracks au compte-gouttes, parfois mĂȘme Ă travers des jeux de rĂ©alitĂ© alternĂ©e. Cette collaboration ne sort nĂ©anmoins pas de nulle part. Ă l’occasion de la sortie d’Electronica vol.1 & 2 en 2016, Jean-Michel Jarre avait dĂ©clarĂ© dans un « Ask Me Anything » (AMA) sur Reddit qu’il aimerait travailler avec des artistes comme Perturbator, Daniel Avery ou encore Deathpact, Ă propos duquel il disait : » Il y a aussi un autre artiste quâon ne connaĂźt pas du tout (…) mais je voudrais travailler avec lui : il sâappelle Deathpact. Il a sorti cinq tracks aux Ătats-Unis et câest une sorte de Nine Inch Nails de lâĂ©lectronique. »
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Ă propos de ce remix, Jarre explique : « Deathpact est un projet absolument unique avec un son particulier. »ID » est un superbe morceau schizophrĂ©nique avec diffĂ©rentes atmosphĂšres. C’est cet aspect que j’ai essayĂ© de renforcer dans mon rework ». En effet, on pourrait diviser ce remix de sept minutes en plusieurs courtes parties, qui apparaissent quasiment comme plusieurs remixes compressĂ©s en un seul. Les phases mĂ©lodieuses succĂšdent Ă des phases techno beaucoup plus rythmiques, avant que le morceau se termine sur un piano mĂ©lancolique se fondant finalement dans un bourdon de basse monstrueux.