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13 février 2019

A Berlin, l’alliance entre clubs et politiciens pour des soirées écolos

par Victor Goury-Laffont

Si les clubs berlinois savent faire durer la fête, quel rôle peuvent-ils avoir pour faire durer la planète ? C’est la question que s’est posée le Sénat berlinois. L’institution va lancer une initiative afin de rendre les soirées de la capitale allemande plus écologiques, en partenariat avec la branche allemande de l’ONG Les Amis de la Terre et l’association clubliebe e.v (dont l’objet est aussi d’inciter les boîtes à respecter l’environnement). Appuyé sur un financement public, ce projet enverra des experts conseiller les clubs sur des solutions concrètes allant dans ce sens.

Les premiers mesures conseillées ne sont pas surprenantes : un passage à l’énergie renouvelable, des systèmes de chauffages et de climatisations moins énergivores, l’utilisation de lumières LED, la réduction de la consommation d’eau. Mais d’autres sont bien plus innovantes. L’inventeur néerlandais Daan Roosegaarde a en effet mis en place des « dancefloors durables », dont le sol peut transformer l’énergie des danseurs en électricité. Déjà utilisé dans un club de Rotterdam, c’est un exemple qui pourrait être transposé à Berlin dans le cadre de cette campagne, comme l’a indiqué Konstanze Meyer – représentant des Amis de la Terre et de clubliebe e.v – au média allemand DW.

L’idée semble en tout cas être bien reçue du côté des boîtes de nuits. Marcel Weber – qui dirige le club SchwuZ – a en effet expliqué que « savoir comment être durable en tant que club » était une question qu’il se posait depuis longtemps. Une initiative qui, outre ses conséquences concrètes sur la réduction de consommation d’énergie, pourrait avoir un rôle d’influence. C’est ce qu’espère Georg Kössler – élu berlinois spécialisé sur les questions de la culture club – qui estime que changer les habitudes des clubs peut permettre de changer celles de leurs milliers de visiteurs.

 

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