A voir : un extrait de l’incroyable live de Nicolas Jaar en Palestine

En pleine tournée mon­di­ale, Nico­las Jaar annonçait mi-septembre un con­cert à Ramal­lah en Pales­tine le 28 sep­tem­bre ain­si que deux autres dans la région, un à Haï­fa en Israël la veille et un autre à Amman en Jor­danie le lende­main. La venue du pro­duc­teur dans un pays sous occu­pa­tion mil­i­taire comme la Pales­tine pou­vait éton­ner si on ne con­nais­sait pas son pen­chant mil­i­tant et poli­tique, qu’il révélait dans un entre­tien à Pitch­fork à l’oc­ca­sion de la sor­tie de son album Sirens sur son label Oth­er Peo­ple fin 2016. En plus de faire pass­er un mes­sage fort, cette mini-tournée était aus­si l’oc­ca­sion pour l’artiste d’o­rig­ine chili­enne de ren­dre hom­mage aux racines pales­tini­ennes de son père, Alfre­do Jaar, artiste et réal­isa­teur chilien.

Trois jours après son con­cert dans la cap­i­tale admin­is­tra­tive de l’Au­torité pales­tini­enne, une vidéo ama­teur des vingt pre­mières min­utes de sa per­for­mance fai­sait son appari­tion sur la page Face­book du site Peo­ple’s Beats. Dans une ambiance tamisée et enfumée, Nico­las Jaar débute son set par un poème de Mah­moud Dar­wich, véri­ta­ble sym­bole de la résis­tance pales­tini­enne, puis enchaîne sur l’opéra poé­tique “Ahmad Al Ara­bi” du même auteur, pour finir sur “Three Sides Of Nazareth”, tiré de l’al­bum Sirens. On vous laisse savourer :

Retrou­vez Nico­las Jaar en con­cert les 27 et 28 octo­bre à l’Olympia à Paris, et le 1er Novem­bre au Trans­bor­deur à Villeurbanne.

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