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24 septembre 2024

Beats, Samsung, Dyson : la sélection audio de Tsugi

par Benoît Carretier

Chaque mois, Tsugi vous concocte sa sélection tech disponible dans le dernier numéro en date du magazine Tsugi. Tests produits, décryptages et conseils : testés et éprouvés ! Des nouveautés chez Beats, Samsung et Dyson… Suivez le guide ! 

 

Article issu du Tsugi Mag 173 : Jamie XX & DJ Mehdi : retours en club

Beats – Pills beats beats 

© DR

Beats ou les classiques réinventés. Après les Solo ou autre Studio Pro, la firme américaine n’en finit plus de réimaginer les anciennes gloires de son catalogue. Douze ans après sa disparition, l’emblématique enceinte Bluetooth Pills renaît de ses cendres. Et si de loin rien ne semble avoir changé dans cette drôle de pilule, y compris sa plus célèbre incarnation rouge vif (toute référence à Matrix étant fortuite), son architecture sonore et sa connectique ont été totalement repensées, pour le meilleur il va sans dire.

Adieu les prises jack, place à un port USB-C, permettant bien sûr la recharge de l’enceinte (autonomie de 24h), mais aussi la recharge inversée d’un smartphone et la connexion d’une source sonore externe. Place également au Bluetooth 5.3, à la certification IP67 (étanchéité à faible profondeur, protection contre le sable et les poussières) et surtout à une nouvelle restitution sonore. Si depuis le rachat par Apple il y a dix ans les basses se sont faites discrètes chez Beats, la Pills marque le retour des basses puissantes, au rendu flatteur et généreux, mais sans tomber dans l’excès.

Avec un tweeter (à gauche de l’enceinte) et un woofer (à droite) retravaillés, elle restitue à la fois plus de détails dans les aigus et de précisions dans les basses, même à fort volume. si l’on garde à l’esprit qu’elle reste une enceinte nomade, avec forcément des limitations, cette version 2024, énergique à souhait, vendue 169,95 €, est diablement convaincante… même si elle manque peut-être parfois d’un peu de médiums.

 

Samsung – Galaxy Buds3 Pro
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© DR

Un vague air de famille. Si Apple, avec ses AirPods, n’a pas inventé le format intra-auriculaire avec tige, il l’a suffisamment popularisé pour que le grand concurrent Samsung, en changeant le look de ses Buds3 Pro, se retrouve accusé de s’en être inspiré. Un peu facile, mais prévisible. Au-delà de la simple modification de design, qui amène un confort de port irréprochable, cela permet surtout l’arrivée de fonctions qui manquaient par le passé, au premier rang desquelles le contrôle tactile.

Il suffit désormais d’effleurer la tige du Buds3 Pro (vers le bas ou vers le haut) pour contrôler le volume, de la pincer pour mettre en pause, de la pincer deux fois pour passer au morceau suivant, etc. Cette gestuelle n’est pas la seule qualité de cette nouvelle génération d’intras, vendue 249€.

Outre l’autonomie globale de 26h avec ANC (6h par charge), il y a bien sûr une app (disponible sur Android) revue, corrigée et particulièrement riche en fonctionnalités : gestion de la très efficace ANC (annoncée à 33 dB de réduction), arrivée d’une suppression de bruit adaptative, plus ou moins forte selon les nuisances sonores environnantes, d’un mode de détection de la voix, qui bascule automatiquement en mode transparence quand vous parlez, d’un égaliseur à neuf bandes avec des modes prédéfinis…

En termes de restitution, les performances se bonifient par rapport à la génération précédente (grâce à un double amplificateur situé dans la tige et d’un haut-parleur à deux voies), le son est puissant et bien équilibré, les graves présents, les aigus et les médiums fidèlement restitués. Ces Buds franchissent un nouveau palier et s’offrent le luxe d’être tout-terrain: quel que soit le style, le rendu est nickel.

 

À lire également sur Tsugi.fr : La dernière des Casual Gabberz : bastos démoniaque au Trabendo

 

Dyson – OnTrac
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© DR

La sortie en 2023 du casque Zone de Dyson, doté d’un système de filtration de l’air, avait surpris. Dyson, le spécialiste des aspirateurs sans fil, se lançant dans l’audio? Et pourtant, les technologies employées à l’époque étaient séduisantes. Avec l’impressionnant – dans tous les sens du terme – modèle haut de gamme OnTrac (499 €), Dyson remet le couvert, et vient se frotter aux ténors du marché. Haut de gamme, l’OnTrac l’est déjà par les matériaux employés.

L’armature et les oreillettes sont majoritairement composées de métal et les finitions sont tout bonnement irréprochables. Sur la tête, on sent ses 451 g, mais ils sont bien compensés par les coussinets ainsi qu’une très bonne répartition du poids dans l’arceau. Nouveau sur le marché du casque, Dyson n’en maîtrise pas moins son sujet, du point de vue de l’ergonomie, mais aussi de l’ANC. Si elle n’atteint pas le niveau intouchable de Bose ou Sony, la réduction de bruit est efficace au-delà du nécessaire, en particulier sur les voix humaines.

En matière de restitution, Dyson se repose sur les acquis impressionnants du Zone pour proposer un rendu riche, précis et équilibré, la scène sonore est assez ouverte, et l’OnTrac se révèle à l’aise sur tous les styles musicaux. Les basses sont puissantes et maîtrisées, mais les aigus restent parfois en retrait. Un rapide tour dans l’app permettra de régler le souci. Cette petite réserve mise à part, difficile de trouver des défauts à cet excellent casque, doté en plus d’une autonomie éléphantesque de 55h.

Ultime coquetterie, l’OnTrac est totalement personnalisable: à l’achat, quatre couleurs d’arceau au choix; en option, sept couleurs pour les coques externes et sept pour les coussinets (tous interchangeables), pour un total de 2000 combinaisons. Enfin un peu de couleur dans le monde du casque !

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