🔊 Bonnie Banane marque un tournant jungle et nous ensorcelle sur l’EP ‘S.O.S.’

La queen, l’étincelante, la bril­lante Bon­nie Banane sort son EP S.O.S. Deux ans aprĂšs son dernier album qui nous avait dĂ©jĂ  enchan­tĂ©, Sexy Plan­et.

De quoi veut-elle qu’on la sauve ? Sa car­riĂšre musi­cale est dĂ©jĂ  une rĂ©us­site. Entre ses fea­tur­ings remar­quĂ©s avec Flavien Berg­er, Myth Syz­er ou plus rĂ©cem­ment Ichon et son pre­mier album Sexy plan­et gorgĂ© d’humour, oĂč l’artiste se pre­nait pour la planĂšte Terre, Bon­nie Banane a dĂ©jĂ  rĂ©us­si Ă  s’im­pos­er sur la scĂšne musi­cale française. Avec son dernier EP S.O.S., l’artiste opĂšre un tour­nant Ă  360 en quit­tant la pop expĂ©ri­men­tale pour rejoin­dre la jungle.

De l’onirique au robotique

Change­ment d’univers pour Bon­nie Banane. AprĂšs le clown dans son pro­jet “Sexy Plan­et, an essay”, la jeune femme prend des allures de robot pour son dernier EP. S.O.S. ne serait pas un appel Ă  l’aide mais une requĂȘte, “Save our souls”, dĂ©clinĂ©e en trois morceaux : “CDH”, “CDA” et “ALA”.  Ce renou­velle­ment dĂ©passe la sim­ple esthé­tique mais con­t­a­mine surtout le style musi­cal. Bon­nie Banane s’in­scrit dans la jun­gle avec ses break­beats rapi­des et ses lignes de basse lanci­nantes. Ce tour­nant jun­gle colle par­faite­ment avec le pro­jet de Bon­nie : se faire enlever par des aliens.

Bon­nie Banane, comme elle se dĂ©finit dans sa bio Insta­gram, est “aus­si bonne Ă  l’écrit qu’à l’o­ral “. Dans son nou­veau pro­jet les mots claque­nt, il n’y a qu’elle pour rĂ©us­sir Ă  plac­er le mot “con­cen­trique” dans un de ses morceaux. Cette prose est portĂ©e par la mĂȘme voix puis­sante et ensor­ce­lante d’Anaïs Thomas, qui reste son immuable sig­na­ture. “CDA” nous sĂ©duit avec ses paroles fleur bleue, entre les “cƓurs d’artichaut” et les “pĂ©tales” qui con­trastent avec la bru­tal­itĂ© des per­cus­sions. Le syn­thé­tiseur mod­u­laire nous laisse aller Ă  la rĂȘverie.

Pour sa pochette, l’artiste a fait appel Ă  Dex­ter Mau­r­er, un illus­tra­teur suisse qu’on con­nais­sait notam­ment ses visuels pour Mud­dy Monk. Dans “Myle­ni­um”, des robots dĂ©chus tombaient lente­ment du ciel en s’en­laçant. Pour Bon­nie, c’est une femme en armure, prĂȘte Ă  s’envoler, qui se dĂ©tache d’un paysage chao­tique mĂȘlant glace, feu et fer. Alors, prĂȘt.e Ă  dĂ©coller ?

 

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