© Romain Guédé

C’est officiel, les 25 ans de la Techno Parade s’annoncent corsés

25 ans déjà que la Tech­no Parade investit les rues de Paris puis per­pétue son engage­ment en faveur d’une meilleure recon­nais­sance des musiques élec­tron­iques. Et cette année, Technopol l’as­sure, le 23 sep­tem­bre 2023 sera une date gravée dans l’histoire. 

Retour en arrière. Le 19 sep­tem­bre 1998, les chars de la Tech­no Parade défi­laient pour la pre­mière fois et rassem­blaient plus de 200 000 per­son­nes en plein cœur de la cap­i­tale. Cette pre­mière édi­tion ‑sur le mod­èle de la Love Parade à Berlin- s’est vite imposée comme un des plus grands rassem­ble­ment célébrant  les musiques élec­tron­iques en France. Et il y a 25 ans Technopol ne fai­sait déjà pas les choses à moitié en invi­tant Lau­rent Gar­nier, Carl Cox ou encore Manu Le Malin à per­former. Dans la foule, tous les âges, tous les hori­zons, une chose en com­mun : le même sourire accroché à tous les visages.

 

 

Un 25ème anniversaire historique

En 25 ans, plus de sept mil­lions d’adeptes sont venus vibr­er devant les sound sys­tems de la Tech­no Parade. Il est grand temps de fêter ça. Alors, pour souf­fler sa 25ème bougie, l’évène­ment devenu culte aujour­d’hui, prévoit un cortège mas­sif : des cen­taines de mil­liers de per­son­nes dansant pour préserv­er la cul­ture des musiques élec­tron­iques. Pour le moment, on ne con­naît pas la pro­gram­ma­tion ni le par­cours, mais Technopol annonce un same­di 23 sep­tem­bre 2023 inoubliable.

 

 

Voir cette pub­li­ca­tion sur Instagram

 

Une pub­li­ca­tion partagée par Tech­no Parade (@technoparadeparis)

 

Promouvoir et défendre les musiques électroniques

La Tech­no Parade est un grand moment de fête et de libéra­tion des corps. Mais c’est aus­si une man­i­fes­ta­tion aux reven­di­ca­tions très sérieuses con­cer­nant les musiques élec­tron­iques. Chaque édi­tion milite pour “un accès à une fête plus libre” et cette année, les organ­isa­teurs et organ­isatri­ces ont tenu à rap­pel­er ce qu’ils réclament.

Cela com­mence par une inscrip­tion des musiques élec­tron­iques au pat­ri­moine cul­turel français : des artistes comme Jean-Michel Jarre, Lau­rent Gar­nier, Daft Punk ou Manu Le Malin ont mar­qué l’his­toire ‑puis con­tin­u­ent de le faire aujourd’hui- et on fait de la France l’un des pays référence dans ce courant. Puis ils cla­ment égale­ment une équité de traite­ment pour les acteurs et actri­ces des musiques élec­tron­iques qui se voient sou­vent refuser l’at­tri­bu­tion de sub­ven­tions publiques, subis­sent des dis­crim­i­na­tions et des con­traintes lors de l’im­plan­ta­tion de fes­ti­vals élec­tron­iques. Et ce n’est pas tout, Technopol milite afin de créer des zones d’ac­cueil pour les événe­ments et fes­ti­vals de musiques élec­tron­iques (iden­ti­fi­er des espaces adap­tés sur notre ter­ri­toire) ou encore, l’as­so­ci­a­tion demande à accorder le “décret son” aux spé­ci­ficités des musiques élec­tron­iques : il doit être adap­té à la dif­fu­sion de ces dernières.

 

À lire également sur Tsugi.fr : PEW : les cultures électroniques dans toute leur splendeur
(Vis­ité 3 257 fois)