@Simon_Clair

C’est officiel : Trax, c’est fini

par Tsugi

Trax s’ar­rête. C’est son rédac­teur en chef print, Simon Clair, qui l’a annon­cé sur les réseaux soci­aux. Le média va fer­mer sa rédac­tion, même chose pour son agence Bon Esprit.

Après presque 26 ans d’existence et 235 numéros, le média spé­cial­isé dans les musiques élec­tron­iques tire le rideau. Triste.

En 1997, quelques semaines après la paru­tion du numéro un de Trax avec en cou­ver­ture les Chem­i­cal Broth­ers, j’essaie d’intégrer l’équipe en envoy­ant (par cour­ri­er, dingue !) à Alexan­dre Jail­lon, rédac­teur en chef et fon­da­teur du mag­a­zine, une chronique d’un album de Photek. Bin­go ! Ma can­di­da­ture est retenue et je suis même engagé comme jour­nal­iste en 2000, puis je deviens rédac­teur en chef en 2004 jusqu’en 2007. La suite, on la con­nait. Alors ce matin, quand la nou­velle de l’arrêt de Trax a été con­nue, les images de ce par­cours me sont rev­enues. Une grande tristesse m’a saisi, tout comme, je crois, celles et ceux de tout âge, actri­ces, acteurs de la scène élec­tron­ique, lec­tri­ces, lecteurs. Car pour nous ce media qu’il soit en papi­er ou en ligne a représen­té quelque chose de fort à un moment don­né de nos vies. Une page se tourne. On peut faire con­fi­ance aux tal­entueuses per­son­nes qui ont ani­mé les derniers mois de Trax pour rebondir ailleurs. On leur souhaite en tout cas.”

Patrice Bardot

 

Le numéro 236, celui sur lequel la rédac­tion de Trax tra­vail­lait depuis des mois, et qui devait sor­tir très bien­tôt, est mis en ligne gra­tu­ite­ment en for­mat PDF en suiv­ant ce lien. Comme la team Trax, on vous encour­age à partager le lien de ce numéro “fan­tôme” qui aurait sans doute mérité meilleur sort. Ci-dessous, les mots de Simon Clair écrits sur son compte Twit­ter (on a inté­gré 3 tweets, il y en a davantage) :

 

 

L’ar­rêt quelque peu bru­tal d’un titre de l’en­ver­gure de Trax nous amène égale­ment à nous ques­tion­ner sur l’e­spérance de vie, de manière plus générale, de la presse musi­cale et des press­es spé­cial­isées en France. Si l’avenir est incer­tain, on souhaite bon courage et un rebond rapi­de pour celles et ceux qui ont fait vivre l’aven­ture Trax jusqu’au bout.

 

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