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©Horacio Bolz
12 février 2021

🔊 Cet album indie-rock de Django Django s’Ă©coute partout, tout le temps

par Valentin Allain

Leur nouvel album Glowing In The Dark sort aujourd’hui chez Because : Django Django et leur formule continuent de faire des merveilles.

Chronique issue du Tsugi 137 : Bicep, la house prend feu, maintenant disponible en kiosque et en ligne.

Pouvoir partir, un plaisir simple auquel on a appris Ă  renoncer ces derniers mois, mais un espoir auquel on s’attache Ă  l’écoute de « Got Me Worried ». Avec son accent brĂ©silien, la troisiĂšme piste de ce nouvel album de Django Django s’apparente Ă  une porte de sortie salvatrice Ă  mĂȘme de nous faire rĂȘver de pas de danse esquissĂ©s maladroitement. Trois ans aprĂšs Marble Skies, les Londoniens ne semblent pas avoir perdu la recette de la potion magique et continuent de mĂ©langer les genres avec facilitĂ©, de l’indie-rock Ă  l’électro-pop.

Django Django

Depuis leurs dĂ©buts, on les imagine dans leurs costumes d’astronautes Ă  temps partiel, bondissant avec aisance d’une planĂšte Ă  l’autre, depuis leur deuxiĂšme album Born Under Saturn jusqu’au nouveau morceau intergalactique « Free From Gravity », prĂ©sent sur Glowing In The Dark. AidĂ© par ses boĂźtes Ă  rythmes funky (et un peu dĂ©suĂštes), le titre nous embarque dans un mille-feuille de cordes et de lignes de basses implacables, apte Ă  faire dĂ©coller nos bras vers le ciel. Un cĂŽtĂ© kitsch totalement assumĂ© et que l’on retrouve dans l’intro de « Kick The Devil Out », dont le dĂ©part est donnĂ© avec un bruit de sonnette. En plus d’avoir un nom qu’on dirait tirĂ© d’un gĂ©nĂ©rateur de titres de Hot Chip, le morceau « Glowing In The Dark » partage cet amour des voix coupĂ©es Ă  la serpe qui viennent faire grimper le compteur de BPM. Et si ce sont les chansons qui retiennent notre attention Ă  la premiĂšre Ă©coute, on se laisse ensuite sĂ©duire par d’autres aux sirĂšnes plus discrĂštes. On pense ainsi Ă  « Waking Up », la collaboration avec Charlotte Gainsbourg. Toujours plus dans le parlĂ© que dans le chantĂ©, la Française offre ici une respiration aux instrumentations plus acoustiques qu’électroniques. De quoi venir justifier cet Ă©quilibre prĂ©caire, qui fait des productions du groupe des objets polymorphes que l’on peut Ă©couter de maniĂšre diffĂ©rente selon que l’on soit dans la dynamique d’une soirĂ©e ou seul dans les transports.

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