đ Cet album indie-rock de Django Django s’Ă©coute partout, tout le temps
Leur nouvel album Glowing In The Dark sort aujourd’hui chez Because :Â Django Django et leur formule continuent de faire des merveilles.
Chronique issue du Tsugi 137 : Bicep, la house prend feu, maintenant disponible en kiosque et en ligne.
Pouvoir partir, un plaisir simple auquel on a appris Ă renoncer ces derniers mois, mais un espoir auquel on sâattache Ă lâĂ©coute de « Got Me Worried ». Avec son accent brĂ©silien, la troisiĂšme piste de ce nouvel album de Django Django sâapparente Ă une porte de sortie salvatrice Ă mĂȘme de nous faire rĂȘver de pas de danse esquissĂ©s maladroitement. Trois ans aprĂšs Marble Skies, les Londoniens ne semblent pas avoir perdu la recette de la potion magique et continuent de mĂ©langer les genres avec facilitĂ©, de lâindie-rock Ă lâĂ©lectro-pop.
Depuis leurs dĂ©buts, on les imagine dans leurs costumes dâastronautes Ă temps partiel, bondissant avec aisance dâune planĂšte Ă lâautre, depuis leur deuxiĂšme album Born Under Saturn jusquâau nouveau morceau intergalactique « Free From Gravity », prĂ©sent sur Glowing In The Dark. AidĂ© par ses boĂźtes Ă rythmes funky (et un peu dĂ©suĂštes), le titre nous embarque dans un mille-feuille de cordes et de lignes de basses implacables, apte Ă faire dĂ©coller nos bras vers le ciel. Un cĂŽtĂ© kitsch totalement assumĂ© et que lâon retrouve dans lâintro de « Kick The Devil Out », dont le dĂ©part est donnĂ© avec un bruit de sonnette. En plus dâavoir un nom quâon dirait tirĂ© dâun gĂ©nĂ©rateur de titres de Hot Chip, le morceau « Glowing In The Dark » partage cet amour des voix coupĂ©es Ă la serpe qui viennent faire grimper le compteur de BPM. Et si ce sont les chansons qui retiennent notre attention Ă la premiĂšre Ă©coute, on se laisse ensuite sĂ©duire par dâautres aux sirĂšnes plus discrĂštes. On pense ainsi à « Waking Up », la collaboration avec Charlotte Gainsbourg. Toujours plus dans le parlĂ© que dans le chantĂ©, la Française offre ici une respiration aux instrumentations plus acoustiques quâĂ©lectroniques. De quoi venir justifier cet Ă©quilibre prĂ©caire, qui fait des productions du groupe des objets polymorphes que lâon peut Ă©couter de maniĂšre diffĂ©rente selon que lâon soit dans la dynamique dâune soirĂ©e ou seul dans les transports.
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