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20 août 2019

Cinq raisons d’aller au Coconut Music Festival en septembre

par Claire Grazini

Organiser un festival dans une abbaye ? Défi relevé haut la main pour le Coconut Music Festival. Pour la septième édition du 12 au 15 septembre, les organisateurs occupent toujours l’Abbaye aux Dames de Saintes avec une programmation à faire chavirer nos coeurs. Mais ce n’est pas le seul point fort de ce petit festival proche de la côte Atlantique. Développement en cinq points.

Une envolée musicale en montgolfière (ce n’est pas une blague)

Le Coconut Music Festival propose une soirée d’opening pour le moins étonnante le jeudi soir. En effet, les festivaliers pourront assister à un set perché sur une montgolfière, le tout gratuitement. C’est Gentle Dom, le chanteur du duo MGMT, qui va s’y coller. Le public va prendre de l’altitude pour apprécier les titres de house préférés d’Andrew Van Wyngarden. Les pieds sur terre, mais la tête dans les nuages.

Des têtes d’affiches de rap planant à souhait

La programmation du Coconut Music Festival ne lésine pas sur la scène rap. Ça se confirme par la venue de 13 Block. Le quatuor de Sevran a su s’imposer avec son album BLO sorti en avril et a continué sur sa lancée en multipliant les festivals cet été, à commencer par We Love Green. Le festival charentais a également pensé à la Belgique en invitant Hamza aka Sauce God, rappeur, chanteur et beatmaker. D’ailleurs, la réédition de son album Paradise comporte un featuring  avec 13 Block dans le titre trap “Clic clac”. Les fans auront peut-être la chance de voir la scène belgo-parisienne fusionner le temps d’une chanson. Dans la veine rap aux productions brumeuses, le programmateur a aussi pensé au Girl Power en invitant Lala&ce, la seule femme à faire partie du crew de rap français 667.

Des afters aussi fous que le festival

Si jamais la programmation du festival ne vous intéresse pas, penchez-vous quand même sur celle des afters prévues au Silo. Le vendredi 13 va vous porter bonheur. Ce soir-là, plusieurs artistes vont défiler de 2h à 6h. Le line-up, en partenariat avec NTS Radio, propose d’écouter l’incontournable acteur de la nuit underground parisienne Teki Latex, la maîtresse de l’afrofuturisme Crystallmess et l’entremetteur de la bass music à la française Culture Jah Tovo. Le samedi, les meufs prennent le contrôle des platines, notamment Clara!, la queen du reggaeton à Bruxelles, Sarah Farina, soit l’adepte de ce qu’elle nomme elle-même de la rainbow bass, et enfin Ehua, la londonienne qui te fait bouncer sur ses percussions incessantes. À vous de choisir ce qui vous fera le plus danser.

Des pépites musicales à découvrir

Hamza et Salut c’est cool, on connaît. Mais peut-on en dire autant d’Arlo Parks ? Non. En écoutant tous les artistes prévus ce week-end de septembre, on est tombé sur cette pépite londonienne à la voix soul, posant sur ce beat des plus chill. Ça a refait notre journée.

Des soirées accessibles à tous les budgets

On le sait tous, beaucoup de festivals sont devenus des grosses machines commerciales et en font payer le prix fort aux festivaliers. Ce n’est pas le cas du Coconut Music Festival. L’événement charentais mise sur une programmation pointue qui se démarque par son originalité et surtout sa parité (c’est rare pour le souligner), un cadre idyllique et des petits prix. Un pass pour une soirée s’élève à 24 euros. Pour une after, il faudra débourser 15 euros sauf si vous possédez déjà votre pass festival, c’est à 10 euros. À côté de ça, le Coconut Music Festival prévoit des événements gratuits notamment le jeudi et le dimanche. Avis aux étudiants fauchés, aux personnes en galère à partir du 15 du mois (on est beaucoup dans ce cas), c’est pour vous.

Alors, prêt·e·s à danser de manière non catholique à l’Abbaye aux Dames de Saintes ?

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