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8 novembre 2018

Concert dans l’Acousmonium et rencontre avec Laurent Garnier au Palais Brogniart pour INASOUND

par Corentin Fraisse

« Il ne s’agit pas d’un festival de plus; INASOUND est une porte ouverte vers un nouveau visage de l’INA. » Ce sont les mots de Jean-Michel Jarre, parrain de la première édition du festival créé et produit par l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Une trentaine d’artistes investiront l’immense Palais Brongniart les 8 et 9 décembre pour des lives, DJ-sets, performances audiovisuelles et arts numériques. Deux jours intensément électroniques où se rencontreront les activistes de la scène française entre artistes de tous bords, pionniers et jeunes pousses.

INASOUND, c’est d’abord deux soirées de concerts à la programmation aguicheuse : habitué à la cour de l’Elysée et aux pages du NY Times, le houseman Kiddy Smile s’installera sous la nef du Palais Brongniart pour un DJ-set aux couleurs voguing. On retrouvera un live de The Supermen Lovers dix-sept ans après le succès planétaire de « Starlight« , un docu-concert de JB Dunckel -moitié de Air-, Sara Zinger entre synth-pop et techno, Erol Alkan et sa dance punk mais aussi des lives audiovisuels par Panteros666 (Club Cheval) et Ines Alpha ou encore Matt Black, fondateur de Ninja Tune et moitié de Coldcut. Sans oublier un BPM Contest, sorte de joute électronique pour les talents de demain. Il faudra faire un crochet par le Club, pour écouter la plus berlinoise des productrices françaises La Fraîcheur, la techno-breakbeat de Simo Cell, le set fiévreux de Pouvoir Magique mais aussi Feadz, CätCät et Antoine Buffard aka Calcium.

Véritable événement de cette première édition, l’Acousmonium est un grand jardin d’amplis créé en 1974 par François Bayle pour l’INA GRM, là où Jean-Michel Jarre (encore lui?) a fait ses armes. Un orchestre d’enceintes qui permet de jouer sur la spatialisation et de proposer une expérience sonore parfaitement immersive. Dans cette installation déployée dans le salon d’honneur du Palais, on retrouvera notamment les lives de Molécule, NSDOS, Myako et Black Zone Myth Chant.

L’un des premiers acousmoniums dans les années 1970

Les concerts, c’est bien, mais ça ne fait pas tout. INASOUND veut plonger tête première dans ce patrimoine électronique. Le festival organise donc une impressionnante partie dédiée aux arts numériques avec des créations innovantes dont Peroration 6 et Continuum avec Olivier Ratsi, des projections pour un « retour aux sources de l’électro », une exposition photo connectée, un atelier Kids, des masterclasses et rencontres avec Laurent Garnier et Jean-Michel Jarre. Vous pourrez surtout vous procurer un vinyle INASOUND en édition limitée et en collaboration avec Diggers Factory : neuf titres de la sélection INAGRM, pour une galette déjà disponible en prévente iciRendez-vous le 8 décembre, pour faire battre le coeur électronique de Paris dans l’ex-Palais de la bourse et fêter dignement l’avènement d’INASOUND. Plus d’infos sur le site du festival et sur sa page Facebook

 

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