Skip to main content
©Tomo-photograpics pour TRIBUDENUIT.com
3 septembre 2020

Concerts, soirées debout en intérieur : le retour à la normale n’est pas pour demain

par Patrice BARDOT

Le report en 2021 du festival Dream Nation montre que dans les départements classés en rouge, les évènements à l’intérieur avec des spectateurs debout restent toujours interdits, quelque soit la jauge.

La nouvelle vient de tomber. Le festival Dream Nation qui devait se tenir du 18 au 20 septembre ne pourra pas se tenir en l’état. Même si les organisateurs avaient prévu différents cas de figure avec des capacités modulables, l’événement n’a finalement pas été autorisé en vertu du décret du 28 août dernier venu modifier celui du 10 juillet. Certes, c’est un peu technique mais sa lecture rend les choses plus claires pour ce qui est de la tenue des concerts/festivals/soirées debout dans des lieux fermés.

Explication : selon l’article 45 de fameux décret, les gérants des établissements de type L (salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usage multiple) et CTS (CTS : chapiteaux, tentes et structures) organisent l’accueil du public dans les conditions suivantes : les personnes ont une place assise. De plus, dans les zones de circulation active du virus, une distance minimale d’un siège entre les personnes doit être respectée.

 

À lire également
Frédéric Hocquard : “On ne verra pas avant des mois une salle avec 1000 personnes entassées à l’intérieur”

 

Pas de Dream Nation donc, cependant la courageuse équipe du festival a mis sur pied un événement alternatif baptisé Dream Nation XXS en extérieur pour 2 500 danseurs maximum compte tenu de la taille réduite de l’espace à sa disposition. Bien entendu : masque et gel obligatoires. Toute personne ne respectant pas cela sera gentiment conduite vers la sortie. Rude, certes, mais il en va de la responsabilité de chacun si l’on veut que (sur)vive la fête dans le respect de soi-même et bien entendu des autres. Même si les gestes barrières en sont le prix à payer. Le monde d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier, il faut que chacun le réalise.

Visited 2 times, 1 visit(s) today