Days Off prend d’assaut la Philharmonie pour la 15ème fois
La Philharmonie de Paris fête les 15 ans de son festival Days Off. Cette célébration est l’occasion de réitérer son pacte avec l’éclectisme. RnB feutré, rap méditatif et rock alternatif investiront la Philharmonie de la grande salle Pierre Boulez à son toit du 28 juin au 6 juillet.
Du 28 juin au 6 juillet, la Philharmonie de Paris et sa Cité de la musique deviennent protéiformes, pour célébrer la musique sans censure. Le nom de cette parenthèse ? Days Off, du 28 juin au 6 juillet. Chaque recoin de la Cité de la Musique — de la Grande salle Pierre Boulez au toit, du Musée à l’Amphithéâtre — sont investis pour une immersion complète.
À la croisée des esthétiques, Days Off assume plus que jamais son ADN hybride : têtes d’affiche, révélations, créations inédites et performances transversales. L’objectif ? Imaginer l’esthétisme dans toutes ses formes et tous ses formats au sein de la belle maison qu’est la Philharmonie, et pas seulement via la musique savante.
Pari encore tenu. Il n’a qu’à voir la diversité des horizons musicaux présentés.
Nick Cave | Beth Gibbons – © Netti Habel | Róisín Murphy – © Nik Pate | BLOCK PARTY – © Emily Marcovecchio
Dans la grande salle, le ténébreux australien Nick Cave sera accompagné du bassiste Colin Greenwood, membre fondateur de Radiohead. Après une année 2024, marqué par la sortie de Wild God, il réinterprètera son répertoire dans l’écrin sensible et saisissant de la Philharmonie. Beth Gibbons (voix fantomatique de Portishead) partagera les secrets de son art de « suspendre le temps » avec le trip-hop de son élégant dernier album Lives Out grown. Dans une veine tout aussi intime, on retrouvera l’élégant jazz parfois torturé du trio BadBadNotGood, ainsi que la soul hybride et électrisée de l’irlandaise Róisín Murphy.
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Au détour de ce Days Off, on peut aussi voir l’inattendu et l’inclassable. La performance pluridisciplinaire de l’artiste norvégienne Jenny Hval promet avec la pop expérimentale de I Want to be a machine. Le nouveau projet du groupe DRAGA (Lucie Antunes, l’actrice Anna Mouglalis, P.R2B, Théodora Delilez et Narumi Herisson), Ô Guérillères, inspiré par les textes de l’autrice féministe Monique Wittig, ne laisse également pas indifférent.
La parole sera le fil rouge de cette édition. Ce jeu autour du mot, sera incarné aussi bien avec les vers incisifs d’ISHA et Limsa d’Aulnay et leur brillant album Bitume Caviar (vol.1) avec des vrais morceaux de Herman dedans… La transe poétique du spoken word de Kae Tempest ou l’urgence rock de Bloc Party, cultivée depuis leurs premiers EP cultes de 2004, Little Thought et Bloc Party.
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Et pour celles et ceux qui aiment se perdre, le festival propose d’autres itinéraires pour profiter du son. Un parcours musical orchestré par Blick Bassy honorera celleux qui ont lutté pour l’indépendance du Cameroun. Pour celleux qui veulent prendre de la hauteur, des soirées house perchées sur le toit de la Philharmonie viendront faire un clin d’œil dansant à l’exposition Disco, I’m Coming Out. Un hommage assumé à une fête mouvante, qui résonne avec l’esprit de Days Off.
Une fois encore, la Philharmonie de Paris se transforme en terrain de jeu pour toutes les musiques aventureuses. Et à voir l’éclectisme de l’affiche, le voyage promet d’être dense, intense. Et résolument hors des sentiers battus.
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Les places partent vite ! On vous partage la billetterie juste ici. Peut-être, vous ferez partie des chanceu·ses qui découvriront cette riche édition de Days Off du 28 juin au 6 juillet.
On vous laisse en attendant avec la playslist du festival — histoire d’avoir un premier goût de ce qu’il vous attend.
