© Capture d'écran Twitch

DJ Spoony récompensé et médaillé pour ses DJ-sets durant le confinement

DJ Spoony a reçu la British Empire Medal après avoir récolté plus de 20 000 livres ster­ling en faveur d’associations car­i­ta­tives durant la pandémie du Covid-19, grâce à ses DJ-sets. Dédié à sa com­mu­nauté et à sa défunte mère, son prix le fait entr­er dans la liste des ‘New Year Hon­ours 2023’. 

Avec des heures et des heures de musique en tous gen­res, garage, dis­co, soul, RnB et un stream spé­cial pour son 50ème anniver­saire, DJ Spoony avait récolté des dizaines de mil­liers de livres ster­ling pour le sys­tème de la san­té publique du Royaume-Uni (NHS) et d’autres asso­ci­a­tions car­i­ta­tives. Dif­fusés en direct via Twitch et Insta­gram en plein con­fine­ment, ses streams avaient total­isé plus d’un mil­lion de view­ers.

Orig­i­naire du bor­ough lon­donien de Hack­ney, DJ Spoony a donc été hon­oré d’une British Empire Medal, dis­tinc­tion récom­pen­sant un ser­vice civ­il ou mil­i­taire méri­toire du Royaume-Uni et du Com­mon­wealth. Pen­dant une dizaine de semaines de 2020, il a réal­isé des DJ-setq depuis son domi­cile tous les ven­dredis, samedis et dimanch­es. DJ Spoony sait “que c’est assez roman­tique, mais [il voit] ce prix autant pour [sa] com­mu­nauté que pour [lui]. Et c’est en grande par­tie pour cela que [il] l’ac­cepteau nom de tous ceux qui se sont ser­rés les coudes et ont ren­du ces après-midi, et ces soirées si agréables.” a‑t-il déclaré à PA Media.

Désor­mais ani­ma­teur de l’émis­sion radio The Good Groove de la BBC, DJ Spoony a com­mencé sa car­rière aux côtés de DJs Mikee B et de Tim­mi Mag­ic dans leur trio Dreem Teem. En plus de sa com­mu­nauté, l’artiste ‑de son vrai nom John St John Joseph- a dédié ce prix à sa mère : il a “appris à danser debout sur ses pieds et elle [lui] a don­né le rythme”. Celui qui s’est fait con­naître sur les ondes des sta­tions de radio pirates dans les 90’s, n’au­rait jamais cru que ces streams auraient l’im­pact qu’ils ont eu. “Et même jusqu’à présent, poursuit-il, je ne pense pas qu’il se soit passé une semaine depuis le con­fine­ment sans que je reçoive un mes­sage gen­til de quelqu’un, ou que quelqu’un ne m’arrête dans la rue pour me dire qu’il m’a vu pass­er sous son radar pen­dant le con­fine­ment.

 

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