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Crédit photo : Aldo Paredes
13 septembre 2018

#DJsForPalestine : The Black Madonna, Four Tet et Ben UFO appellent à boycotter Israël

par Corentin Fraisse

Un boycott culturel pour combattre un « apartheid » d’Israël. En juillet dernier, le gouvernement de Benyamin Netanyahu promulguait une loi qui définissait Israël comme « Etat-nation du peuple juif« , entraînant une énorme controverse et de nombreuses critiques émises par la communauté internationale. Suite à cette loi contraire aux principes fondateurs d’Israël, plusieurs artistes programmés au Meteor Festival -du 6 au 8 septembre à Pecan Park- avaient décidé d’annuler leur venue. Notamment Shlohmo, DJ Python, Baba Stiltz, DJ Seinfeld, Shanti Celeste, Mall Grab, Honey Dijon, mais aussi les têtes d’affiche Of Montreal et Lana Del Rey : la New-Yorkaise précisait « il est important pour moi de jouer en Palestine et en Israël, en traitant tous mes fans de la même manière« . Ces derniers jours, le mouvement reprend de l’élan. De nombreux DJs et producteurs de musique électronique se mobilisent sur les réseaux sociaux en relayant le #DJsForPalestine. The Black Madonna, Four Tet, Call Super, Laurel Halo, Rrose,CaribouPeder Mannerfelt ou encore Ben UFO : tous soutiennent la Palestine et appellent au boycott d’Israël en partageant l’image ci-dessous.


Comprenez « Tant que le gouvernement d’Israël maintiendra son oppression brutale et persistante du peuple palestinien, nous respectons leur appel au boycott d’Israël, en tant que forme de protestation pacifique contre l’occupation« .

Le mouvement est à l’initiative du PACBI (Palestinian Campaign For The Cultural And Academic Boycott Of Israel), rattaché à la campagne internationale BDS – pour Boycott, Désinvestissement, Sanctions. Ils accueillent les DJs, producteurs, labels, collectifs et musiciens qui soutiennent l’appel palestinien au boycott culturel d’Israël, comme le déclare un de ses représentants dans un communiqué, osant même un parallèle fort : « le boycott culturel a joué un rôle crucial en Afrique du Sud durant le mouvement anti-apartheid, lorsque des artistes progressistes refusaient de blanchir l’oppression de la majorité noire. » Alors pourquoi pas au Moyen-Orient en 2018? Un mouvement simple et efficace, qui aura le mérite d’attirer à nouveau l’attention sur cette région bouleversée par le conflit israélo-palestinien depuis 70 ans.

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