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Ecologie, indépendance et festival pour tous : que la famille aux Pluies de juillet

C’est un doux écrin per­du dans la Manche, en Basse-Normandie, où il fait vrai­ment bon vivre. Surtout pen­dant les Pluies de juil­let. Le fes­ti­val est de retour tout le week-end du 7 au 9 juil­let, pour évidem­ment des con­certs mais aus­si un fort engage­ment éco respon­s­able. Pour un événe­ment engagé, à taille humaine et tourné vers son ter­ri­toire. Voyez plutôt. 

Ne vous fiez pas à son nom qui fleure bon la mélan­col­ie : il va faire chaud dans la manche, tant devant les scènes que dans les coeurs, pour le fes­ti­val Pluies de juil­let (Le Tanu, 50). Evidem­ment ce qu’on regarde en pre­mier chez un fes­ti­val, c’est sa pro­gram­ma­tion musi­cale. Ici on a été malin, en allant piocher des artistes têtes d’af­fiche et des jeunes pouss­es plus que promet­teuses. D’un côté la grande Jeanne Added, les Parisiens d’Acid Arab ‑qu’on adore un peu plus à chaque live- ou encore Dis­iz, auteur d’un album sub­lime en 2022 qu’il traine depuis sur les scènes de France et de Navarre, qu’on retrou­vera aux Pluies de juil­let pour son unique date nor­mande de l’été. De l’autre, des artistes en passe d’être con­fir­més par le plus grand nom­bre comme Kid­dy Smile ou Voy­ou, et enfin des jeunes tal­ents épous­tou­flants : avec en tête un trio Zaho de SagazanYoaOttis Coeur. Quelle pro­gram­ma­tion intel­li­gente… Et tout ça pour un prix plus que raisonnable (avec un prix qui n’a pas aug­men­té et égale­ment des tar­ifs préféren­tiels), au vu de la propo­si­tion de con­certs. La scène prin­ci­pale est même deux fois plus grande que pour la dernière édition.

Mais vous l’au­rez com­pris, le fes­ti­val ne se résume pas à la musique. En plus d’une pro­gram­ma­tion séduisante, cet événe­ment pas­sion­né­ment engagé prêche pour une bonne tran­si­tion écologique, entre dis­posi­tifs bas car­bone et con­férences enrichissantes.

Pluies de juil­let c’est un acteur engagé écologique­ment avec et pour son ter­ri­toire (62% du bud­get est notam­ment réin­vesti dans l’é­conomie locale) : ici on réflé­chit à son empreinte car­bone, on utilise des pan­neaux solaires pour l’élec­tric­ité, le café vient à la voile, et cer­tains équipements (tentes, eco-cups, mobili­er) sont mutu­al­isés avec d’autres fes­ti­vals alen­tour ou avec Emmaüs. Tout ça, dans le but de pro­duire le moins de déchets pos­si­ble. Dans cet objec­tif 0 déchet, un exem­ple par­lant avec la vais­selle : le fes­ti­val en est pro­prié­taire, la vais­selle est en dur et les fes­ti­va­liers par­ticipent à la plonge !

C’est aus­si et surtout un fes­ti­val famil­ial (gra­tu­it pour les moins de 12 ans), for­cé­ment à taille humaine mais où le partage sem­ble être le maître-mot. On y ver­ra aus­si bon nom­bre d’ac­tiv­ités, d’ate­liers et de con­férences, avec notam­ment les Soulève­ments de la Terre, Green­peace ou encore Extinc­tion Rébel­lion. C’est donc un fes­ti­val tourné vers son ter­ri­toire, notam­ment rur­al, où cha­cun pour­ra se sen­tir à sa place et entendu.

Un événe­ment fédéra­teur par­faite­ment engagé, tourné vers la ren­con­te, vers l’autre, vers l’avenir. Bref : Pluies de juil­let c’est Que La Famille.

Toutes les infos sur le site du fes­ti­val et sur son compte Insta­gram !