Crédit : Philippe Lévy

Electro Alternativ #14 : un mois à Toulouse avec Carl Craig, Bjarki et Chloé

La cap­i­tale occ­i­tane prise en otage. Le fes­ti­val Elec­tro Alter­na­tiv établit à nou­veau ses quartiers à Toulouse pour une qua­torz­ième édi­tion plus que promet­teuse. Dix lieux phares de la ville seront réqui­si­tion­nés spé­ciale­ment pour l’oc­ca­sion : la fameuse salle de con­cert du Biki­ni mais égale­ment ses con­soeurs le Metron­um, le Phare et le Rex, le musée d’art con­tem­po­rain Les Abat­toirs, le cen­tre cul­turel CCB, le ciné­ma d’art et essai ABC et d’autres endroits en périphérie. Après deux soirées pre-opening avec Rød­håd, Dirty­phon­ics et Ted­dy Killerz les 24 et 25 août, la ville rose sera investie par la musique élec­tron­ique du 7 au 23 sep­tem­bre — rassurez-vous, il est loin d’y avoir des con­certs tous les jours.

Dès le pre­mier soir, le fes­ti­val sort le grand jeu avec un plateau com­posé de Bjar­ki et sa bril­lante tech­no islandaise, Chloé et ses End­less Revi­sions et la sul­fureuse et tal­entueuse Irène Drésel. Pour plus d’ex­péri­men­tal, il fau­dra aller lorgn­er du côté de LAAKE, mélange savant de tech­no et de piano, et Saåad, entre mys­tère et douceur, au Rex le 13 sep­tem­bre. Le lende­main, la trance sera à l’hon­neur au Phare avec les Français Hilight Tribe pen­dant que Bon Enten­deur aura carte blanche toute la nuit au Biki­ni. Le 15 sep­tem­bre, le parvis du musée des Abat­toirs accueillera la crème de la tech­no avec Sam Pagani­ni, La Fleur et Paul Ritch. La suite, ce sera à Reg­is, Tijana T et SHXCXCHCXSH — à pronon­cer “TSCHH TSCHH” — de l’écrire au Biki­ni. Enfin, le dernier week-end sera ponc­tué par les sonorités indus­trielles de The Soft Moon et la dub­step de Rusko avant un same­di soir final gracié par la présence du grand Carl Craig. Le clos­ing des Jardins de l’Olympe sera quant à lui effec­tué par Deena Abdel­wa­hed, pierre angu­laire de la scène tunisi­enne et rési­dente de Concrete.

En dehors des con­certs, de nom­breux work­shops, con­férences et mas­ter­class seront égale­ment organ­isés. S’il réus­sit déjà à ramen­er le meilleur de la scène élec­tron­ique, Elec­tro Alter­na­tiv souhaite fédér­er et réu­nir les acteurs locaux pour en faire un “événe­ment sol­idaire qui n’ex­clut per­son­ne”. Sur le site du fes­ti­val, on peut ain­si lire : “Nous tenons à des aspects essen­tiels comme l’économie locale, car nous n’aimons pas les évènements hors sol qui dénaturent un ter­ri­toire sans jamais redonner ce qu’elles y prennent”.

Toutes et tous à Toulouse !

Toutes les infor­ma­tions sont à retrou­ver sur le site du fes­ti­val.