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17 août 2022

En Angleterre, une lettre ouverte pour sauver la nuit de l’inflation énergétique

par Bérénice Hourçourigaray

Au Royaume-Uni, les boîtes de nuit broient du noir. Dans un contexte d’inflation énergétique, notamment lié à la guerre en Ukraine, plusieurs associations du secteur de la nuit demandent de l’aide au gouvernement  pour continuer de faire briller leur nuit. 

« Give me the Night. » Encore faut-il de l’électricité pour alimenter les enceintes et faire briller cette boule disco. Dans une lettre ouverte publiée cette semaine, la Music Venue Trust, la Night Time Industries Association, la UK Hospitality, la British Beer & Pub Association et la the British Institute Of Innkeeping, des associations très actives dans la gestion du monde de la fête anglaise, ont poussé la sonnette d’alarme face à la crise que traversait le secteur devant l’inflation énergétique.

En plus des pénuries de main-d’œuvre, de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation galopante, « la flambée des prix de l’énergie est devenue une question d’urgence existentielle pour les entreprises de notre secteur » indique la lettre. « Les opérateurs sont confrontés à des augmentations annuelles moyennes de leurs factures de l’ordre de 300 % et plus, ce qui met grandement en péril les entreprises et les emplois », poursuit-elle. Elle se conclue en demandant une aide concrète de l’État, se décomposant en deux étapes. Premièrement, un soutien financier immédiat de 50 millions de livres. Mais aussi, une réduction de la TVA sur les futures ventes de billets, afin de concurrencer l’international. Kate Nicholls, directrice générale de UK Hospitality, explique :  » C’est maintenant ou jamais que le gouvernement doit apporter son aide et son soutien s’il veut que nous survivons. »

Effectivement, dans un contexte de crise énergétique, notamment lié à la guerre en Ukraine, les plafonds vont encore augmenter à partir du 1er octobre en amenant la facture moyenne à 3.358 livres sterling, contre 1.400 en octobre 2021. On se souvient que déjà, lorsque le Covid battait encore son plein, le monde de la nuit était l’un des seuls secteurs qui n’avait pas encore été autorisé à rouvrir, et artistes comme managers craignaient de ne pas se relever. Alors soutenons nos amis en face de la Manche en partageant cette lettre ouverte !

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