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14 juin 2021

En Corée du Nord, écouter de la k-pop est passible de 15 ans de camp de travail

par Marie Solvignon

Une nouvelle guerre culturelle oppose la k-pop au leader de la Corée du Nord, Kim Jong-un, qui n’aime décidément pas BTS.

Cette nouvelle provient du journal Daily NK basé à Séoul, après avoir découvert des documents venus de la République démocratique populaire de Corée (la Corée du Nord). Vendredi 11 juin, le New York Times a rapporté que Kim Jong-un a l’intention d’instaurer un conflit culturel dans le but de stopper l’influence et la propagation de la musique k-pop, des films sud-coréens et des k-dramas. Sa campagne anti-k-pop prend un dangereux tournant. Jiro Ishimaru, rédacteur en chef d’Asia Press International, site web japonais qui surveille la Corée du Nord, a déclaré que « si cela n’est pas contrôlé, Kim Jong-un craint que son peuple ne commence à considérer le Sud comme une Corée alternative pour remplacer le Nord. » Ce dernier aurait également qualifié la k-pop de « cancer vicieux« .

 

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En décembre dernier, le leader nord-coréen a mis en place de nouvelles lois entravant la culture sud-coréenne sur le sol nord-coréen. Ses habitants risquent entre 5 et 15 ans de camp de travail s’ils regardent ou possèdent des divertissements culturels sud-coréens. Pire pour ceux qui la distribuent, ce serait la peine de mort. La folie ne s’arrête pas là, même les personnes qui « chantent, parlent, ou écrivent dans le style sud-coréen » pourraient connaître une sentence de deux ans en camp de travail.

Ce n’est pas ça qui va arrêter le succès du boys band sud-coréen BTS. Selon le média SPO TV News, le groupe devrait revenir avec un album le 9 juillet prochain, après avoir sorti le clip de « Butter » et battu un nouveau record, celui du plus grand nombre de lectures en 24h avec 101,1 millions de vues sur YouTube.

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