Skip to main content
© Ben Houdijk
25 novembre 2024

European Talent Exchange : un programme pour mettre en lumière les talents musicaux européens

par Lisa Giroldini

La plateforme d’internationalisation de la musique européenne ESNS Exchange fonctionne depuis plus de 20 ans. Elle change bientôt de nom et sera rebaptisée “European Talent Exchange” à partir du 1er décembre prochain. Le programme fait également son retour au festival Eurosonic, du 15 au 18 janvier 2025 à Groningue aux Pays-Bas. 

 

Les talents musicaux sont partout en Europe. Alors comment les valoriser ? C’est le rôle de la plateforme ESNS Exchange depuis plus de 20 ans. Depuis sa création en 2003, la plateforme offre des opportunités à ces artistes de poursuivre des carrières internationales. L’objectif ? Soutenir les collaborations transfrontalières et présenter des artistes européens émergents à l’échelle mondiale. Depuis sa création, plus de 2000 artistes en ont déjà bénéficié – de Dua Lipa à Lambrini Girls -, tandis que 190 festivals participent au dispositif.

Concrètement, “European Talent Exchange”, par son réseau et ses soutiens, permet aux artistes européens de se faire connaître de nombreux événements et festivals. De grands noms tels que AURORA, Stromae, Fontaines D.C. et Zaho de Sagazan ont été soutenus par ce programme, leur permettant de lancer leur carrière européenne. À savoir qu’“European Talent Exchange” a aussi obtenu un financement pour les quatre prochaines années grâce au programme “Europe créative” de la Commission européenne. La plateforme va donc pouvoir poursuivre son travail de promotion autour de l’écosystème musical européen !

 

European Talent Exchange à l’Eurosonic : une prog qui donne envie

La plateforme est de retour pour la nouvelle édition du festival Eurosonic, où seize noms d’artistes français sont représentés sur la programmation. Parmi eux on trouve “Aïta Mon Amour” : un projet hommage aux chanteuses et gardiennes d’une tradition remontant au XIIè siècle au Maroc. Tradition réactualisée et transmise par les Français Widad Mjama et Khalil Epi, pour sauver cette poésie de l’oubli et faire résonner cette musique avec l’ère contemporaine et numérique. 

Toujours dans la lignée d’une culture numérique, Canblaster aussi est à l’affiche. Instrumentiste, compositeur, producteur et virtuose du synthétiseur modulaire, le Français a déjà produit pour Kanye West, remixé pour Charli XCX, et on recommande son dernier album LIBEROSIS (DIRECTOR’S CUT) sorti en octobre. 

 

Qui aurait pu penser à mélanger techno et… accordéon ? L’accordéoniste français GRAYSSOKER ! Après s’être détourné des musiques traditionnelles et classiques, il s’est consacré à l’accordéon électro : fusion de techno, dub et trance, sublimée d’improvisations live. 

Le groupe Meule sera aussi de la partie au festival. Fruit de la rencontre entre Kraftwerk et King Gizzard, du garage et de la musique électronique, ce trio tourangeau joue de la guitare et de la batterie face à un mur de synthés modulaires. Une musique hypnotique, tantôt douce tantôt sauvage. 

Mentionnons aussi la figure incontournable d’une nouvelle génération d’artistes de jazz Gauthier Toux, et son nouveau projet Photons. Une techno instrumentale inspirée des nuits berlinoises du pianiste, jouée par un quatuor aussi précis et exigeant que festif.

La billetterie du festival est déjà ouverte ; c’est par ici !

 

À lire aussi sur Tsugi.fr : Somniac One, Enchantée Julia, candeur cyclone… Les projets de la semaine
Visited 92 times, 1 visit(s) today