Ça se passe en une seule soirée. Dans le cadre de sa date d’ouverture, l’Hyper Weekend Festival réunit le 26 janvier prochain un casting honorable afin de lancer les hostilités de ses festivités. En charge de cette soirée, le très prisé événement Qui Va Piano Va Sano.

L’Hyper Weekend Festival se dévoile de plus en plus. On vous parlait il y a quelques jours des premiers noms annoncés pour la nouvelle édition du festival made by Radio France, mais nous revenons avec plus.

Pour sa troisième édition, l’Hyper Weekend Festival s’allie avec des habitués de la programmation : Qui Va Piano Va Sano, structure du label microqlima au nom italien, qui signifie « qui va doucement, va sainement » en Français. Un organisateur de soirée qui a déjà fait passer du beau monde sur sa scène. Ichon, Les Louanges, Feu! Chatterton, Pomme, Yseult ou encore David Numwami ont déjà pu se produire avec eux, notamment à l’Église Saint-Eustache, lieu peu commun pour de la musique moderne. Et c’est ainsi que Qui Va Piano Va Sano est de retour, cette fois-ci à l’Auditorium de Radio France, pour une musique dans sa forme la plus pure. Au son du piano.

 

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« Une distribution iconoclaste autant que disruptive…« 

C’est Didier Varrod qui le dit lui-même à propos de cette fameuse première soirée. Au programme, nous retrouverons sept artistes, à commencer par Luidji, rappeur et figure de proue du Foufoune Palace qui viendra représenter son encore frais Saison 00. Loin des codes, il propose une prose noire, mais lumineuse.

Toujours dans la partie hip-hop augmenté, Meryl, figure emblématique de la nouvelle scène française venue pour montrer que trap, reggae et pop vont bien ensemble. Les soeurs IBEYI seront là, fortes d’un succès international où elles ont pu côtoyer leurs idoles. Beyoncé, Prince, Quincy Jones, pour ne citer qu’eux. Entre Europe, Amériques et Afrique, Lisa et Naomi montrent qu’elles viennent de partout et savent faire tout ce que les autres ne savent pas faire : une dose d’électro et de hip hop par ci, de folk et de chants Yorubas par là…

Sheila sera également de la partie, artiste qu’on ne résume pas, ou plus, tant son énergie fascinante est multiple. Son carrousel yéyé, pop, romantique, disco, rock, électro, lui-même traduit par six décennies de musique, parle pour elle et compte bien respecter son rôle de tête d’affiche.

Camélia Jordana viendra sous sa casquette de chanteuse, elle qu’on peut voir sur les petits et grands écrans depuis quelques années. Une âme polyvalente qui semble reprendre doucement son aventure solo, après avoir sorti son dernier album Facile x Fragile en 2021. Du coté de microqlima, on retrouve Claude, artiste qui revendique bien son absorption du brouhaha, à la croisée de Tyler, The Creator et Hubert Lenoir. Il représente l’exemple parfait d’une génération désenchantée, mais qui danse.

Grande fierté franco-camerounaise : Yamê participera à la soirée d’ouverture et viendra proposer sa musique résolument groovy et jazzy, témoignant d’une versatilité moderne des scènes françaises et africaines actuelles. Enfin, la surprise de cette programmation déjà éclectique, c’est la présence de Piche, drag qui a pu se faire remarquer lors de la saison 2 de DragRace France avec son titre « Confess« . Une programmation minimaliste sur le papier, mais qui réserve bien plus qu’on ne pourrait le penser.

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