On a vu passer dans notre radar, deux lives prévus pour fin septembre à Paris. D’un côté Johnnie Carwash, fringant trio lyonnais de garage rock ; de l’’autre KOKOKO! Problème : les deux concerts ont lieu le même soir. Voilà quelques arguments pour accompagner votre choix.

« Cette ville est trop petite pour nous deux » : mais non pas du tout, il y aura de la place pour toustes ! Le 26 septembre se jouent deux lives dans deux salles parisiennes qu’on affectionne chez Tsugi. À savoir, la Maroquinerie et Petit Bain. D’un côté dans le doux cocon en sous-sol de la Maroquinerie, on suivra le rock qui tâche de Johnnie Carwash ; de l’autre, c’est le vent des nuits chaudes de Kinshasa qui prendra possession de la péniche de Petit Bain, avec KOKOKO!

Né dans un garage lyonnais entre tôle et parpaings, le trio Johnnie Carwash a trainé sa joie et son rock survitaminé (du post-punk au shoegaze) sur les routes, sillonnant les salles et les festivals. Une énergie brute qui s’associe étonnamment fort bien avec l’amour qui règne en maître dans le groupe. Leur deuxième album No Friends, No Pain sorti en mars dernier est fait de ce bois-là. C’est toujours un bonheur en live, une tarte nécessaire en même temps qu’un câlin. Bref, cours-y vite. Avec en premières parties, Annabel Lee et Dog Park.

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À Petit Bain, même jour même heure, voilà KOKOKO! En novembre 2023, ils avaient dû annuler la date, alors ils viennent prendre une revanche bien méritée.

Le collectif de musique électronique expérimentale revient sur une nouvelle tournée, accompagnée d’un nouvel album BUTU (qui signifie « la nuit » en lingala), inspiré par l’effervescence des nuits de Kinshasa. Ambiance expérimentale tendance dance-punk, plus électronique que le précédent disque Fongola (2019) et on a hâte de voir ça sur scène ! L’air s’annonce irrespirable à Petit Bain et la fête légendaire. On vous promet que la péniche va tanguer sec.

Vous voilà prévenus, il reste maintenant à trancher. Et on sait que choisir, c’est renoncer. « Choisir, c’était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste, et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n’importe quelle unité », écrivait plus posément André Gide dans Les Nourritures terrestres (1897). Amen Dédé, amen.

Pour prendre vos places pour Johnnie Carwash à la Maroquinerie, c’est ici !

Pour prendre vos places pour KOKOKO! à Petit Bain, c’est ici !