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Crédit : Hugo Pillard
22 novembre 2017

La pop en français de Tim Dup se pare de trois nouveaux clips

par Marjorie Fristot

Paris et sa très grande banlieue. La forêt de Rambouillet, son château et surtout, son « TER Centre ». C’est au hasard de l’un de ces trains que l’on rencontrera peut-être Tim Dup, visage poupon et grands yeux bleus, sûrement un carnet à la main pour noter des idées de chanson. A seulement 22 ans et avec un premier album à son actif, Timothée Duperray de son vrai nom est en effet l’un des espoirs de la pop française, appliquant un spleen tout baudelairien à sa vie moderne. Et cela marche plutôt bien : il est actuellement en tournée dans toute la France, et a été aperçu dans les pages de Telerama comme dans On est pas couché.

Représentant d’une génération bercée à la fois par la musique électronique, la chanson française et le hip-hop, le jeune homme a une formation classique : il a appris le piano dès l’âge de 7 ans. Mais aujourd’hui, ce sont surtout les textes de Tim Dup qui prévalent, à la fois naïfs, romantiques et mélancoliques, comme ce « TER Centre » qui l’a fait connaître ou le plus poétique et métaphorique « Vers les ourses polaires » – un titre qui, ce n’est pas pour nous déplaire, se pare de nappes électroniques en fin de morceau. Le passionné d’oxymores et « ramasseur de souvenirs » se révèle alors observateur du quotidien, capable de transformer de petites histoires insignifiantes en de grands contes… Parfois animés, comme avec ces cerisiers en fleurs japonais sur l' »illlustration » de « Comme un écho », extrait, comme « L’Envol » et « Fin Août », de son premier album Mélancolie Heureuse paru le 27 octobre dernier. Trois bijoux pour le prix d’un :

Tim Dup est actuellement en tournée dans toute la France. Il passera par Paris les 14 et 15 décembre aux Etoiles (event) et le 31 mai 2018 à la Cigale.

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