© Milena Pasina - Lazuli © Pochette Shame © Marco Dos Santos - Taste

💿 Lazuli, shame, Taste, Gorillaz
 Les projets de la semaine

Comme chaque ven­dre­di, on se retrou­ve pour notre chronique des pro­jets de la semaine ! Au pro­gramme, pour gĂąter vos petites oreilles, on retrou­ve l’u­nivers unique de Goril­laz, l’electronico-punk de Taste, l’én­ergie iné­gal­able de Lazuli, les ondes post-punk de Shame ain­si que la pop loufoque et entĂȘ­tante de Voy­ou. Bonne Ă©coute !

 

Goril­laz — Crack­er Island 

Goril­laz revient avec un huitiĂšme album Ă  la fron­tiĂšre des gen­res entre musique Ă©lec­tron­ique, rock, hip hop et funk. Pour Crack­er Island, le groupe virtuel invite des artistes liĂ©s Ă  Los Ange­les. Vous pour­rez retrou­ver la basse de Thun­der­cat, l’empreinte de Kevin Park­er aka Tame Impala, le rap de Bootie Brown et mĂȘme
 Bad Bun­ny ? Oui, ce nou­v­el album de Goril­laz est plein de surprises !

 

Taste — Taste 

Une asso­ci­a­tion de bien­fai­teurs : Yan Wag­n­er et La Mverte. Le pre­mier s’oc­cupe du chant, d’une gui­tare et des syn­thĂ©s, le sec­ond tient la basse et Ă©gale­ment les syn­thĂ©s. Un gui­tariste et un bat­teur com­plÚ­tent une aven­ture bien dĂ©cidĂ©es Ă  faire beau­coup de bruit. Six titres qui embal­lent, entre fric­tions cold wave et bal­ance­ments Ă©lectronico-punk. Comme une relec­ture futur­iste de ce qui exci­tait le rock entre 1970 et 1990, via NY, Lon­dres et Berlin. Fameux.

Patrice Bar­dot

 

Lazuli — Toketa 

En deux ans et deux EP, Zero puis Car­dio, Lazuli a rĂ©us­si Ă  affirmer sa forte iden­titĂ©. Aujour­d’hui elle revient avec une mix­tape, Toke­ta, voguant entre reg­gae­ton, baile funk, dance­hall et rap. Mais ce qui rend ce pro­jet encore plus pré­cieux, c’est qu’il aurait pu ne jamais voir le jour. Lors de la release par­ty de son EP Car­dio, Lazuli con­naĂźt le pire cauchemar d’une artiste : se faire vol­er son ordi­na­teur. Mais elle ne s’est pas lais­sĂ©e abat­tre, ça a don­nĂ© cette mix­tape punchy Ă  souhait. Alors profitons.

 

shame — Food For Worms

Un disque de shame qui com­mence au piano, qui aurait pu l’imag­in­er aprĂšs la dĂ©fla­gra­tion de leurs deux pre­miers albums ? Si la musique des Anglais con­tin­ue de gag­n­er en pro­fondeur, pas de panique, ils n’ont pas pour autant rangĂ© le post-punk au plac­ard. Vingt sec­on­des suff­isent pour qu’un dĂ©fer­lante de gui­tares s’a­bat­te sur nous et que la voix pleine d’aspĂ©ritĂ©s de Char­lie Steen prenne le dessus. Le cynisme des paroles du morceau d’ou­ver­ture, “Fin­gers Of Steels”, n’est trou­blĂ© qu’à l’oc­ca­sion de per­cĂ©es joyeuse, des cou­plets repris Ă  l’u­nis­son par l’ensem­ble du groupe. C’est lĂ  l’une des plus grandes forces des Lon­doniens, cette capac­itĂ© Ă  sub­limer les choses les plus dĂ©gueu­lass­es, comme s’il suff­i­sait de scan­der le tout, d’en faire un hymne, pour que plus rien ne puisse vrai­ment vous atteindre. [
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(La suite de la chronique dans le Tsu­gi 157 : Flavien Berg­er et Agar Agar, bande Ă  part)

Valentin Allain

 

À lire Ă©galement sur Tsugi.fr : Rock 90s et dĂ©cla’ d’amitiĂ© : l’interview de shame, juste avant le troisiĂšme album

 

Voy­ou — Les Roy­aumes Minuscules

AprĂšs son EP Des con­fet­tis en dĂ©sor­dre, Voy­ou revient avec Les Roy­aumes Minus­cules, son nou­v­el album. Refrains entĂȘ­tants, sonoritĂ©s pop et poĂ©sie loufoque, c’est la recette par­faite pour un con­cen­trĂ© de bonne humeur, de sen­si­bil­itĂ© et de chaleur. Coup de cƓur pour sa col­lab­o­ra­tion avec Novem­ber Ultra sur le morceau “Soleil soleil”. On vous laisse aller Ă©couter cette sucrerie.

 

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