Le Batofar ferme ses portes… pour devenir un club de salsa ?
« Désolé, ce contenu n’est pas disponible actuellement » : si vous essayez d’accéder à la page Facebook du Batofar, c’est ce message d’erreur qui apparaîtra sur votre écran. En janvier dernier, le bateau du quai François Mauriac annonçait fermer quelques mois pour rénovation, avant d’annuler sa soirée closing. Puis, le temps de l’été, un bar nommé Faro Faro investissait le ponton en faisant régner burrata et limoncello. Mais ce week-end, une bien triste nouvelle a inondé les réseaux sociaux : le Batofar a en fait déposé le bilan en janvier.
Le bateau est parti en laissant son phare. #Batofar ?? pic.twitter.com/YfgfrfnUT6
— ????????? (@neracoulis) 8 octobre 2018
Depuis sa création en 1999, le navire proposait une programmation éclectique de concerts et soirées club entre techno, drum’n’bass, rock et même métal – notamment foyer des soirées Ninja Tune dans les années 2000. Cette époque est révolue. Selon Jérôme Coumet, maire du XIIIème arrondissement, le Batofar a été racheté pour subir un changement radical, à la fois esthétiquement et musicalement. Son phare est quant à lui toujours conservé quai François Mauriac. Rassurons-nous : « le Batofar ne va pas disparaître », il reviendra à l’été 2019 et il gardera sa couleur rouge, comme indiqué sur le site de FAAR, compagnie chargée du projet de rénovation.
Le Batofar ne va pas disparaître !
Il se fait une beauté… et change de gestionnaire (ne cachons pas les difficultés anciennes), comme d’orientation musicale.— Jérôme Coumet (@jerome_coumet) 7 octobre 2018
A peine parti que les rumeurs sur le futur du bateau fusent déjà sur la toile, rejoignant plus ou moins les propos du maire. Damien Beauthamy, ancien programmateur et manager du Batofar, affirme sur Twitter que le lieu garderait le nom de Faro Faro pour devenir… un club de salsa.
« Est-ce qu’une coquille vidée puis remplie est toujours un oeuf ? » se questionne un internaute. Et on n’aurait pas trouvé mieux comme métaphore. Ceux que la salsa n’enchante pas plus que ça pourront toujours aller tanguer à l’IBOAT de Bordeaux, également membre d’UBLO. Merci la LGV.