© Cap. écran du documentaire

Le docu à voir : la techno de Detroit à Berlin, en long, en large et en 20 minutes

La réseau alle­mand de dif­fu­sion DW offre un grand con­den­sé de l’histoire de la tech­no, de ses orig­ines dans le Detroit post-industriel jusqu’à Berlin Ouest. Tout ça dans un doc­u­men­taire, à ajouter de toute urgence à votre liste de trucs à voir. On vous tease ça.

Alors que ”Rave the Plan­et”, grande parade célébrant les musiques élec­tron­iques et héri­tière  de la légendaire ”Love Parade”, s’installait dans les rues de Berlin le 8 juil­let dernier, la DW (“Deutsche Welle”, com­pren­dre ”l’onde alle­mande”) s’est lancé le défi de syn­thé­tis­er 40 ans d’histoire de la tech­no en seule­ment vingt petites min­utes. Résul­tat, un doc­u­men­taire aus­si court qu’efficace, soigneuse­ment organ­isé en plusieurs chapitres. De quoi per­me­t­tre aux techno-puristes de revoir leurs bases, et aux pro­fanes du genre d’en savoir un peu plus. 

How Tech­no was born : From Detroit to Berlin and back s’applique à revenir sur les orig­ines de la tech­no, née à Detroit au début des années 1980, à l’époque où la révo­lu­tion tech­nologique rem­plaçait peu à peu les emplois par des robots automa­tisés dans les usines. En fil rouge, uni­ver­si­taires et artistes se relaient pour racon­ter l’évolution du genre. Par­mi ces derniers, Juan Atkins, rock­star de la tech­no from Detroit, recon­nu comme l’un des fon­da­teurs du genre, revient sur ses débuts. Fruit d’un mix entre les sonorités élec­tron­iques européennes et les vibes dance afro-américaine, la tech­no a rapi­de­ment tra­ver­sé l’Atlantique.

Com­ment par­ler tech­no sans évo­quer Berlin ? Dim­itri Hege­mann, fon­da­teur du mythique club Tre­sor, revient sur ce qu’était ”le son de Berlin”. Au moment où les DJ de Detroit, qui n’avaient pas trou­vé leur pub­lic aux Etats-Unis, met­taient le feu à la scène under­ground berli­noise. Juan Atkins, mais aus­si Jeff Mills s’emparent rapi­de­ment des raves et par­ticipent à la pop­u­lar­i­sa­tion de la tech­no. Jusqu’à se retrou­ver dans des endroits aus­si inat­ten­dus que la Phil­har­monie de Berlin, où Juan Atkins a réal­isé un set en févri­er dernier.

Pour couron­ner le tout, le doc­u­men­taire est ryth­mé par des images d’archive. Rai­son de plus pour ne pas pass­er à côté de How Tech­no was born : From Detroit to Berlin and back.