© cap. écran Boiler Room

Le mix du meilleur (et du pire) des sessions Boiler Room

Depuis 2010, Boil­er Room con­vie aux platines des artistes pour des ses­sions live, enreg­istrées en pub­lic et postées sur inter­net. Des vidéos brutes, sans inter­rup­tion, bref : les con­di­tions idéales pour toutes sortes de moments aus­si dingues les uns que les autres. Liste non exhaus­tive de nos moments favoris.

 

Un cours de lancer de crêpes, un DJ qui se croit à la dernière fash­ion week, ou encore une con­férence  impro­visée en pleine soirée. A pri­ori, rien ne relie toutes ces affir­ma­tions entre elles. Et pour­tant, elles sont toutes tirées de ses­sions Boil­er Room. Parce que c’est aus­si ça, les DJ sets : des imprévus, des gros fails et, évidem­ment, un pub­lic tou­jours aus­si dis­sipé. Petit mix du meilleur du pire. Et on vous prévient direct : on a volon­taire­ment écarté le DJ set de Fred Again.., et le fameux “t‑shirt jaune”, qui coupe la musique à deux repris­es. Trop atten­du, trop évi­dent, mais ça mérite tout de même d’être mentionné. 

 

Le DJ viré de son pro­pre Boil­er Room

 

Il est très fréquent que la foule autour du DJ et des platines se rap­proche un peu trop de l’artiste, entre deux drops. Encore plus fréquent que l’un des spec­ta­teurs appuie sur un bou­ton de la table de mix­age. Dans ces cas-là, la foule est gen­ti­ment priée de s’écarter. C’est beau­coup plus rare de voir un gars de la sécu­rité deman­der à l’un des DJs de rejoin­dre le pub­lic et de s’écarter de…ses platines. C’est pour­tant ce qui s’est passé ici avec le duo de DJs irlandais Bicep. Le vig­ile en cause a sûre­ment dû rater le brief­ing avant le show, pré­cisant qu’ils étaient bien deux ce soir-là.


Le DJ qui part en stage-diving

 

Ils en rêvaient tous, Phil Kier­an l’a fait. A la fin de son set, le DJ, aidé par quelques anonymes, s’est lancé dans la foule, chauf­fée à blanc après plus d’une demi-heure de live intense. Sans aucun doute l’un des des plus beaux moments de partage avec le pub­lic qu’on ait vu dans une ses­sion Boil­er Room. Kiffe total pour le DJ, et pour le public.

 

La (mau­vaise) vanne de l’escalier

 

Dans la caté­gorie malaise en direct, on vient prob­a­ble­ment de trou­ver la médaille d’or, et de loin. Le podi­um revient donc à cette incon­nue qui, par une poussée d’adrénaline au con­cert Boil­er Room d’Ancient Meth­ods, s’est lancée dans la fameuse vanne de l’escalier. La suite, on s’y attend : la jeune femme s’est trompée de caméra, et on la voit tris­te­ment se baiss­er pro­gres­sive­ment sous la table du DJ. Ce dernier lui assé­nant en retour un regard éton­né, et elle est très vite priée de quit­ter les lieux.

 

Le DJ qui change de set comme de t‑shirt

 

C’est l’un des hap­pen­ings les plus far­felus de la part d’un DJ qu’on ait pu trou­ver dans un Boil­er Room. En 28 min­utes, Michael Juke­son ‑men­tion spé­ciale pour ce mulet parfait- parvient à chang­er qua­torze fois de t‑shirt. Un moment aus­si incom­préhen­si­ble qu’impressionnant : le DJ por­trait donc qua­torze couch­es de vête­ments, qu’il a retirées tout au long de son set.

 

Vous voulez un whisky ?

 

Évidem­ment, impos­si­ble de faire cette liste sans évo­quer ‑au moins une fois- un moment où quelqu’un ren­verse à boire sur les platines. C’est prob­a­ble­ment l’un des risques que craig­nent le plus les organ­isa­teurs de Boil­er Room. Et c’est ce qui est arrivé à l’artiste Maya Jane Coles au tout début de son live. Comble s’il en est, l’évènement était en col­lab­o­ra­tion avec une célèbre mar­que de whisky…

 

Quand la foule troue le sol

 

Ce Boil­er Room est sans doute entré dans la légende. Pour­tant, on en a vu pass­er des choses, en treize ans de ses­sions live… mais aller jusqu’à créer un trou au beau milieu du set, il fal­lait le faire ! C’est donc seule­ment à par­tir de 14:18, que le live doit se stop­per pour des raisons de sécu­rité à cause d’un trou dans le sol…Il faut dire qu’au vu du monde et de l’ambiance, ça aurait été presque éton­nant que ça n’arrive pas. Légendaire ce Ken­ny Beats.

 

Ça par­tait si bien…

 

Un petit clas­sique ici avec un bon vieux rejet comme on en fait plus. Cela par­tait pour­tant si bien, le cou­ple s’ambiancer sur un slow du set de NHK’Koyx­en à Berlin, sur une salle plutôt vide certes, mais le courant sem­blait pass­er entre les deux nou­veaux tourtereaux… jusqu’au moment où la jeune femme décide de pouss­er son parte­naire de soirée, vis­i­ble­ment pas si cool.

 

Quand le Boil­er Room est en fait une séance de méditation

 

Change­ment d’ambiance et pour le coup vers pas d’ambiance du tout ou juste une séance de médi­ta­tion. La pro­duc­trice DIVA nous plonge donc dans son set assez mort, puisqu’on dis­tingue dans l’arrière-plan, le pub­lic assis, avec même cer­tains sur leur télé­phone. Pen­dant ce temps, DIVA par­le avec de la musique à peine audi­ble en fond, le tout en faisant de longues paus­es. Une sorte d’expérience méta en somme, qui donne plus envie d’aller se couch­er que de danser. 

 

On fait pas de DJ set sans cass­er des oeufs

 

Par­mi les DJ sets les plus fous, il y a sans doute celui-ci. On vous épargne les autres folies du live de DJ Scotch Egg, mais l’une d’entre elles nous a par­ti­c­ulière­ment mar­quée. En effet, le pro­duc­teur va tout sim­ple­ment faire cuire des crêpes en pleine per­for­mance, parce que pourquoi pas finale­ment. Il faut dire qu’avec un nom pareil, il faut s’attendre à tout, bien que les par­tic­i­pants aient été prévenus dès le début, il y a de quoi être intrigué par la per­for­mance. Ces mêmes pan­cakes vont d’ailleurs être dégustés par le présen­ta­teur du live… Un moment lunaire.

 

Amour, gloire et DJ

 

Petite séquence du live de  Motor City Drum Ensem­ble où on a vis­i­ble­ment à faire à un coup de foudre pour le DJ. On se deman­derait presque si ça n’est pas la petite pilule qui kick au bon moment et où ce jeune homme se rend compte à quel point le DJ est beau (et bon) au vu du sourire qui s’affiche sur sa tête. Le mec est lit­térale­ment char­mé, avec son regard aguicheur, ça en devient presque gênant.