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Capture d'écran du livestream de Panteros666 au Maison Tsugi Festival, pendant le confinement.
21 septembre 2020

Le nouveau service DJing veut rémunérer les artistes avec leur livestream

par Léonie Ruellan

Nouvelle plateforme de livestream, DJing n’est pas comme celles qu’on connait déjà et dont on use et abuse depuis le confinement : son concept innovant entend diffuser des DJ sets privés et payants afin d’aider les artistes à vivre de leur musique.

La crise sanitaire aura au moins eu le mérite d’inspirer de bonnes idées. Parmi elles, il y a DJing, qui a su s’emparer de la folie des DJ sets en livestream pour proposer un service différent : réserver n’importe quel DJ inscrit sur le site pour un évènement public ou privé contre rémunération.

Particuliers, bars ou restaurants, évènements privés ou publics, le service est ouvert à tout le monde, permettant de s’offrir facilement un live set, sans besoin de faire voyager le DJ. Une économie de temps et d’argent qui pourrait même satisfaire les clubs quand ils rouvriront. « C’est une bouteille à la mer qui servira à ceux qui sauront s’en emparer », nous explique son fondateur David Duriez, DJ et boss du label Brique Rouge.

 

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Et comment cela fonctionne ? « Le client adresse une demande via la page de réservation de l’artiste, en précisant s’il s’agit d’un booking privé ou public, la date et l’heure souhaitées, l’outil vidéo préféré (comme Skype ou Zoom), ainsi que l’offre financière. Un champ libre permet d’ajouter des précisions sur la nature de la prestation attendue (un genre ou un titre en particulier, que des instrumentaux, si c’est pour un anniversaire, etc.). L’artiste reçoit l’offre et peut ainsi l’accepter, la refuser ou faire une contre-offre. Une fois acceptée, il s’engage à effectuer la performance au jour et à l’heure demandés et il recevra le montant défini lors de la réservation sur son compte Paypal, Stripe ou autre, moins les frais de bande passante à l’heure prélevés par le site (soit 20 € par heure). »

Pour les questions techniques, DJing semble avoir pensé à tout : « Bien entendu, nous n’avons pas oublié l’interaction : la particularité de l’outil est de séparer les flux audio et vidéo. Pourquoi ? Parce que le fond même de l’histoire ici, c’est la musique, donc on souhaitait faire ce que personne ne fait, c’est-à-dire privilégier le flux audio avec une qualité bien supérieure à ce qui se fait ailleurs (320kbps). La vidéo étant quant à elle diffusée via un autre flux, comme Skype ou Zoom, permettant également une interaction via un chat avec le public. »

« On souhaitait faire ce que personne ne fait, c’est-à-dire privilégier le flux audio avec une qualité bien supérieure à ce qui se fait ailleurs (320kbps). »

Mais DJing demeure un simple outil de mise en relation, et compte sur les artistes et/ou leurs agences pour se promouvoir eux-mêmes via les réseaux sociaux et gérer les demandes de réservation.

D’ores et déjà disponible, les inscriptions sont ouvertes et tous les artistes qui le souhaitent peuvent se créer une page, et ce gratuitement. Parmi ceux qui se sont déjà embarqués dans le projet, on compte Phil Weeks, Alexkid, Justin Harris ou encore Audio Soul Project. « Pratique pour une soirée entre amis chez soi avec Seth Troxler ou Phil Weeks pendant une ou deux heures », conclut David Duriez.

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