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©Thomas Rousseau
9 novembre 2021

❤️‍🔥 Les Femmes S’en Mêlent Festival : 5 artistes féminines qu’on ne manquera pas

par Emmanuel Haddek

Du 15 au 27 novembre, Les Femmes s’en Mêlent s’installe à Paris, Montreuil et Pantin. Dans la programmation riche et, évidemment, 100 % féminine de cette 23e édition, Tsugi est allé dénicher pour vous cinq pépites qu’il ne faut absolument pas que vous loupiez pendant le festival. En bonus, le mot du programmateur Stéphane Amiel.

 

Minuit Machine

Le duo parisien formé par Amandine Stioui et Hélène de Thoury a récemment sorti un EP avec WARRIORECORDS, le label de Rebeka Warrior (Mansfield.TYA, Kompromat, Sexy Sushi…) : un tournant plus énervé, plus techno tout en gardant ces voix planantes qui font l’ADN de Minuit Machine.

Le mot du programmateur : « Voilà un des secrets les mieux gardés en France, le duo de synth-wave Minuit Machine ! Le groupe s’est d’abord fait connaître à l’étranger mais va forcément s’imposer ici. J’aime leur côté sombre, mélancolique, puissant et envoûtant ; en n’oubliant pas le côté dansant aussi ! Quand j’ai pensé refaire LFSM en 2022, j’ai tout de suite pensé à elles. Et quel nom de groupe génial ! »

Lieu : Le Petit Bain

Quand : Vendredi 19 novembre à 20h

 

Black Sea Dahu

Le groupe zurichois emmené par la voix de Janine Cathrein ne cesse d’impressionner depuis la sortie de son premier album, White Creatures en 2018. L’EP Transcience sorti en septembre dernier nous montre que Black Sea Dahu est loin d’avoir dit son dernier mot et ne donne qu’une envie : pouvoir apprécier l’ensemble dans l’ambiance hypnotisante et feutrée d’un concert.

Le mot du programmateur : « Voilà le type d’étrangeté que j’aime accueillir aux Femmes s’en Mêlent. Un groupe suisse, emporté par la voix et les compositions de sa leadeuse, Janine Cathrein. Je dis étrange car si au premier abord on pense être dans une esthétique folk et rurale plutôt classique, les chansons et la voix de Janine créent un décalage qui ouvrent sur un imaginaire originale et envoûtant. Un vrai moment de bonheur sur scène. »

Lieu : Les Trois Baudets

Quand : Mardi 23 novembre à 19h

 

Léa Occhi

Léa Occhi commence tout juste à se faire une place sur la scène techno et allie musique et engagement : elle a co-fondé le collectif LGBTQI+ Spectrum. On l’a récemment vu au NAME Festival aux côtés des plus grandes (Jennifer Cardini, Nina Kraviz…), venant confirmer que la jeune DJ a beaucoup de choses à dire.

Le mot du programmateur : « Léa Occhi fait partie de cette nouvelle génération de DJs françaises qui émergent et qui commencent à s’imposer en Europe. Issue de la culture LGBTQI+, elle représente un renouveau d’artistes féminines sur la scène techno. C’est extrêmement motivant d’assister à ça. Nous ne sommes plus obligés d’aller chercher des talents ailleurs. »

Lieu : Le Petit Bain

Quand : Vendredi 19 novembre à 20h

 

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Dope Saint Jude

On continue dans l’engagement avec Dope Saint Jude. La rappeuse originaire de Cap Town en Afrique du Sud a fondé en 2011 le tout premier collectif drag king du pays. Véritable bête de scène, elle avait déjà laissé une forte impression lors de la dernière édition du festival en 2019 et compte bien réitérer l’exploit cette année.

Le mot du programmateur : « Le retour de la Sud-Africaine que nous avions déjà accueillie en 2019. Elle fait partie des nouvelles voix du rap queer et féministe, et a collaboré avec Tracy de Sà sur son album (avec qui elle partagera l’affiche le 18 novembre). La recevoir et la programmer à nouveau a été une évidence ; c’est la diversité dont le monde a besoin et que nous aimons défendre à LFSM. »

Lieu : Péniche Mataxu

Quand : Jeudi 18 novembre à 19h

 

Suzanne Belaubre

Alors qu’elle était déjà lancée à 100 km/h en 2020 en sortant deux EPs, Suzanne Belaubre est encore passée à la vitesse supérieure début 2021 avec le très remarqué (DIY). Même si elle est adoubée par Juliette Armanet ou Angèle (à qui elle doit son premier EP Tous ces mots), ce premier album nous montre que la Toulousaine est prête pour tracer sa propre route.

Le mot du programmateur : « Suzanne Belaubre, c’est une artiste que j’ai découvert grâce au label de la Souterraine, comme beaucoup de jeunes artistes françaises. Son album fait à la campagne pendant le confinement total, DIY, m’a vraiment intrigué par son ton et sa liberté. La sensation de découvrir une nouvelle voix et une écriture originale. ; et l’envie immédiate de la programmer pour la voir sur scène. »

Lieu : Pan Piper

Quand : Samedi 27 novembre à 19h

Toute la programmation et billetterie sur le site Internet du festival

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