©Thomas Rousseau

❤️‍🔥 Les Femmes S’en Mêlent Festival : 5 artistes féminines qu’on ne manquera pas

Du 15 au 27 novem­bre, Les Femmes s’en Mêlent s’in­stalle à Paris, Mon­treuil et Pan­tin. Dans la pro­gram­ma­tion riche et, évidem­ment, 100 % fémi­nine de cette 23e édi­tion, Tsu­gi est allé dénich­er pour vous cinq pépites qu’il ne faut absol­u­ment pas que vous loupiez pen­dant le fes­ti­val. En bonus, le mot du pro­gram­ma­teur Stéphane Amiel.

 

Minuit Machine

Le duo parisien for­mé par Aman­dine Stioui et Hélène de Thoury a récem­ment sor­ti un EP avec WARRIORECORDS, le label de Rebe­ka War­rior (Mansfield.TYA, Kom­pro­mat, Sexy Sushi…) : un tour­nant plus énervé, plus tech­no tout en gar­dant ces voix planantes qui font l’ADN de Minu­it Machine.

Le mot du pro­gram­ma­teur : Voilà un des secrets les mieux gardés en France, le duo de synth-wave Minu­it Machine ! Le groupe s’est d’abord fait con­naître à l’étranger mais va for­cé­ment s’imposer ici. J’aime leur côté som­bre, mélan­col­ique, puis­sant et envoû­tant ; en n’oubliant pas le côté dansant aus­si ! Quand j’ai pen­sé refaire LFSM en 2022, j’ai tout de suite pen­sé à elles. Et quel nom de groupe génial !

Lieu : Le Petit Bain

Quand : Ven­dre­di 19 novem­bre à 20h

 

Black Sea Dahu

Le groupe zuri­chois emmené par la voix de Janine Cathrein ne cesse d’im­pres­sion­ner depuis la sor­tie de son pre­mier album, White Crea­tures en 2018. L’EP Tran­science sor­ti en sep­tem­bre dernier nous mon­tre que Black Sea Dahu est loin d’avoir dit son dernier mot et ne donne qu’une envie : pou­voir appréci­er l’ensem­ble dans l’am­biance hyp­no­ti­sante et feu­trée d’un concert.

Le mot du pro­gram­ma­teur :Voilà le type d’étrangeté que j’aime accueil­lir aux Femmes s’en Mêlent. Un groupe suisse, emporté par la voix et les com­po­si­tions de sa leadeuse, Janine Cathrein. Je dis étrange car si au pre­mier abord on pense être dans une esthé­tique folk et rurale plutôt clas­sique, les chan­sons et la voix de Janine créent un décalage qui ouvrent sur un imag­i­naire orig­i­nale et envoû­tant. Un vrai moment de bon­heur sur scène.

Lieu : Les Trois Baudets

Quand : Mar­di 23 novem­bre à 19h

 

Léa Occhi

Léa Occhi com­mence tout juste à se faire une place sur la scène tech­no et allie musique et engage­ment : elle a co-fondé le col­lec­tif LGBTQI+ Spec­trum. On l’a récem­ment vu au NAME Fes­ti­val aux côtés des plus grandes (Jen­nifer Car­di­ni, Nina Krav­iz…), venant con­firmer que la jeune DJ a beau­coup de choses à dire.

Le mot du pro­gram­ma­teur :Léa Occhi fait par­tie de cette nou­velle généra­tion de DJs français­es qui émer­gent et qui com­men­cent à s’imposer en Europe. Issue de la cul­ture LGBTQI+, elle représente un renou­veau d’artistes féminines sur la scène tech­no. C’est extrême­ment moti­vant d’assister à ça. Nous ne sommes plus oblig­és d’aller chercher des tal­ents ailleurs.

Lieu : Le Petit Bain

Quand : Ven­dre­di 19 novem­bre à 20h

 

À lire également
Récit d’un samedi soir agité aux Femmes S’en Mêlent

 

Dope Saint Jude

On con­tin­ue dans l’en­gage­ment avec Dope Saint Jude. La rappeuse orig­i­naire de Cap Town en Afrique du Sud a fondé en 2011 le tout pre­mier col­lec­tif drag king du pays. Véri­ta­ble bête de scène, elle avait déjà lais­sé une forte impres­sion lors de la dernière édi­tion du fes­ti­val en 2019 et compte bien réitér­er l’ex­ploit cette année.

Le mot du pro­gram­ma­teur :Le retour de la Sud-Africaine que nous avions déjà accueil­lie en 2019. Elle fait par­tie des nou­velles voix du rap queer et fémin­iste, et a col­laboré avec Tra­cy de Sà sur son album (avec qui elle partagera l’affiche le 18 novem­bre). La recevoir et la pro­gram­mer à nou­veau a été une évi­dence ; c’est la diver­sité dont le monde a besoin et que nous aimons défendre à LFSM.

Lieu : Péniche Mataxu

Quand : Jeu­di 18 novem­bre à 19h

 

Suzanne Belaubre

Alors qu’elle était déjà lancée à 100 km/h en 2020 en sor­tant deux EPs, Suzanne Belaubre est encore passée à la vitesse supérieure début 2021 avec le très remar­qué (DIY). Même si elle est adoubée par Juli­ette Armanet ou Angèle (à qui elle doit son pre­mier EP Tous ces mots), ce pre­mier album nous mon­tre que la Toulou­saine est prête pour trac­er sa pro­pre route.

Le mot du pro­gram­ma­teur : Suzanne Belaubre, c’est une artiste que j’ai décou­vert grâce au label de la Souter­raine, comme beau­coup de jeunes artistes français­es. Son album fait à la cam­pagne pen­dant le con­fine­ment total, DIY, m’a vrai­ment intrigué par son ton et sa lib­erté. La sen­sa­tion de décou­vrir une nou­velle voix et une écri­t­ure orig­i­nale. ; et l’envie immé­di­ate de la pro­gram­mer pour la voir sur scène.

Lieu : Pan Piper

Quand : Same­di 27 novem­bre à 19h

Toute la pro­gram­ma­tion et bil­let­terie sur le site Inter­net du festival

(Vis­ité 622 fois)