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19 juillet 2019

Lyric Hood fait ses débuts en solo sur le label de son père, Robert Hood

par Lolita Mang

Avec un tel prénom, il était difficile pour Lyric Hood d’éviter le monde de la musique. Il faut dire que la jeune femme a toujours baigné dedans, entre un grand-père multi-instrumentiste, une grand-mère chanteuse de blues et un père pionnier de la techno minimaliste à Detroit — rien que ça ! La productrice elle-même témoigne de son attachement singulier à la création musicale : « La musique est dans mon âme, mon sang, je mange et je dors, la musique, les rythmes, c’est dans mon ADN. » Tu m’étonnes… Totalement accro, Lyric a fait ses débuts dans la musique au sein du groupe Floorplan, qu’elle forme avec nul autre que… Robert Hood, son père. Et ce duo se complète à merveille : “Elle apporte le sel, moi le poivre. Alors nous mixons le tout. Son laboratoire est dans sa chambre et moi j’ai un studio de l’autre côté de la maison. Alors je lui dis d’aller dans son labo et de créer, et je vais dans le mien et je fais de même. Et on compare. C’est assez fou comme on se complète. Elle est une enfant de la house mais elle a aussi grandi avec James Brown, Michael Jackson, Prince, la musique et le jazz. Elle a une sensibilité plutôt old‐school.” rapporte le producteur.

Aujourd’hui, c’est en solo que Lyric Hood fait ses premiers pas. Pour ne pas trop être dépaysée, la productrice a choisit M-Plant, le label familial, pour se lancer avec deux premiers titres originaux. De la techno pure, mêlée à quelques légers accents funk. C’est ce qui définit l’essence de « Nineteen » et « 11:11 ». Lyric a de l’énergie à revendre, et on l’a bien compris. Il n’y a plus qu’à la regarder prendre son envol.

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