Lyric Hood fait ses débuts en solo sur le label de son père, Robert Hood

Avec un tel prénom, il était dif­fi­cile pour Lyric Hood d’éviter le monde de la musique. Il faut dire que la jeune femme a tou­jours baigné dedans, entre un grand-père multi-instrumentiste, une grand-mère chanteuse de blues et un père pio­nnier de la tech­no min­i­mal­iste à Detroit — rien que ça ! La pro­duc­trice elle-même témoigne de son attache­ment sin­guli­er à la créa­tion musi­cale : “La musique est dans mon âme, mon sang, je mange et je dors, la musique, les rythmes, c’est dans mon ADN.” Tu m’é­tonnes… Totale­ment accro, Lyric a fait ses débuts dans la musique au sein du groupe Floor­plan, qu’elle forme avec nul autre que… Robert Hood, son père. Et ce duo se com­plète à mer­veille : “Elle apporte le sel, moi le poivre. Alors nous mixons le tout. Son lab­o­ra­toire est dans sa cham­bre et moi j’ai un stu­dio de l’autre côté de la mai­son. Alors je lui dis d’aller dans son labo et de créer, et je vais dans le mien et je fais de même. Et on com­pare. C’est assez fou comme on se com­plète. Elle est une enfant de la house mais elle a aus­si gran­di avec James Brown, Michael Jack­son, Prince, la musique et le jazz. Elle a une sen­si­bil­ité plutôt old-school.” rap­porte le producteur.

Aujour­d’hui, c’est en solo que Lyric Hood fait ses pre­miers pas. Pour ne pas trop être dépaysée, la pro­duc­trice a choisit M‑Plant, le label famil­ial, pour se lancer avec deux pre­miers titres orig­in­aux. De la tech­no pure, mêlée à quelques légers accents funk. C’est ce qui définit l’essence de “Nine­teen” et “11:11”. Lyric a de l’én­ergie à reven­dre, et on l’a bien com­pris. Il n’y a plus qu’à la regarder pren­dre son envol.

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