Marlon Hoffstadt, conseiller en prévention aux drogues
On connait Marlon Hoffstadt comme Daddy Trance mais en ce début d’année, c’est en conseiller prévention drogues qu’on le découvre.
« Être papa, c’est un défi, et il en va de même pour les fans de Daddy Trance »
Si suivre le rythme effréné de Marlon Hoffstadt exige un dévouement total, il n’appelle pas forcément à rentrer en transe via une quelconque prise de stupéfiants. En plein milieu de sa tournée des festivals australiens, la nouvelle icône de la scène trance met en garde son public sur l’usage de drogue. Dans une story Instagram, face cam, il partage ses peurs et déclare avoir été témoin de nombreux malaises, particulièrement chez les très jeunes.
©Armada Music
« La saison des festivals est terminée et j’ai maintenant trois concerts de dédicace à Sydney et à Melbourne. Il y a une chose que j’ai vraiment remarquée dans tous ces festivals, c’est que les gens s’évanouissent, comme si je devenais fou et que prendre de la drogue était amusant et tout ça. Je suis passé par là. »
« Mais je pense que pour créer un espace plus sûr sur le dancefloor, il y a un certain nombre de choses qui doivent exister. L’une d’entre elles est l’utilisation sûre des drogues et la surveillance mutuelle. J’ai vu tant de gens s’évanouir… tant de jeunes, vraiment jeunes. Et je ne sais pas s’il est temps de s’informer sur ce que l’on peut faire avec ces drogues ou sur ce que l’on peut faire avec un ami dans le mal. »
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Cette intervention de ce DJ aux (presque) 300.000 followers s’accorde avec de nouvelles prises de conscience dans les clubs et les festivals. Elle n’est pas sans rappeler un autre « coup de gueule », celui Bob Sinclar l’année dernière. À la suite d’un set à Myconose, on le retrouvait abattu du comportement d’un public victime d’une autre addiction : la nomophobie (addiction au téléphone portable). Un nouveau pas opéré par les DJs, pour rendre nos soirées et nos nuits plus safe tout en conservant son authenticité : la communion si particulière entre le public et ses DJ.
Qui sait, les DJ seront peut-être en première ligne de la prochaine révolution de nos pratiques de la culture club.
