Pour sa cinquantième édition, du 7 au 21 octobre, Nancy Jazz Pulsations envoie du lourd avec une programmation éclectique étalée sur 15 jours de folie. Au menu : un juste mélange de pop, jazz, rap et, évidemment, une sélection d’artistes électroniques qui nous fait déjà saliver.

Cette année, le Nancy Jazz Pulsations a cinquante ans mais garde pour autant la même recette pour nous régaler : une sélection toujours plus ouverte vers de nouvelles sonorités, tout en misant sur des têtes d’affiche bien identifiées. Impossible de passer à côté de la sélection jazz (forcément) : à commencer par le quintet messin Sesam, à mi-chemin entre jazz et rock avec une bonne dose d’impro. Autre grand moment à ne pas manquer, le passage sur la scène de l’opéra de l’hypnotisante Gabi Hartmann, qui promet un moment inoubliable dans un cadre sublime. À ces deux passages, s’ajouteront aussi Kham Meslien, l’inoxidable Marcus Miller, Céline Bonacina ou encore Joel Lyssarides.

Côté rap, on vous conseille chaudement de ne pas manquer la soirée au chapiteau du vendredi 13, où on va assister à un beau mélange des genres. D’abord avec le jeune rookie NeS pour ouvrir le bal : emblème de la nouvelle vague du rap, il place parmi ses inspirations des boss de la rime comme Jazzy Bazz ou Oxmo Puccino. La martiniquaise Meryl assurera ensuite le show -qui risque d’envoyer ses meilleurs tracks issus de son dernier projet, Ozoror, sorti en avril- : on n’a pas trop de doutes là-dessus, tant elle avait enflammé We Love Green. Disiz, qui nous avait fait rire et pleurer au VYV festival le mois dernier, s’assurera de la clôture de ce moment, entre mélancolie et résilience. 

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Mais ce qu’on attend le plus, c’est le passage en force des têtes d’affiche électroniques prévues au NJP. Samedi d’abord, avec la prestation de Pedro Winter en B2B avec le génial Kiddy Smile, qui promettent à eux deux d’enflammer l’autre canal le samedi 14. Avec ces deux icônes aux platines, on se prépare à une performance house techno inoubliable, pleine de paillettes. Et pour les dix ans du label Nowadays records, une soirée spéciale est organisée le jeudi 19 à l’autre canal. Et qui de mieux que les Parisiens d’Acid Arab  –qui ont récemment mis le feu à l’Olympia– pour lancer les hostilités avec leurs sonorités électroniques et leurs inspirations orientales ?

À cette programmation survitaminée, il faut ajouter une myriade de happenings tout au long du festival, comme l’exposition immersive « Let’s play » et plein d’autres surprises. On s’y retrouve ?
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