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Paul Oakenfold accusé de harcèlement sexuel par son ex-assistante

L’il­lus­tre DJ bri­tan­nique Paul Oak­en­fold ‑con­nu par un plus grand pub­lic pour avoir remixé des artistes tels que Madon­na, U2, les Rolling Stones ou Brit­ney Spears- est accusé d’har­cèle­ment sex­uel et de vio­la­tion des règles du tra­vail. Une nou­velle affaire qui s’a­joute à la longue liste d’his­toires sim­i­laires qui ont ébran­lé l’in­dus­trie musi­cale ces dernières années.

Dans une affaire qui s’a­joute à la longue liste des scan­dales de har­cèle­ment sex­uel, le célèbre DJ bri­tan­nique Paul Oak­en­fold fait face à des accu­sa­tions trou­blantes de la part d’une anci­enne assis­tante. Jane Roe*, âgée de 24 ans, a déposé une plainte ven­dre­di dernier devant la Cour supérieure de Los Ange­les, con­tre Oak­en­fold et ses sociétés de ges­tion, New Fre­quen­cy Man­age­ment et Stepanek Man­age­ment. Dans la plainte à cinq volets, Jane Roe réclame des dommages-intérêts dépas­sant les 25 000 dol­lars pour har­cèle­ment sex­uel et vio­la­tion des règles du travail.

*Par souci d’anony­mat, son nom a été mod­i­fié par la Cour supérieure de Los Angeles.

Des abus de pouvoir qui n’en finissent plus

Peu de temps après avoir été embauchée en octo­bre 2022, la plaig­nante a été assignée au poste d’as­sis­tante per­son­nelle de Paul Oak­en­fold, tra­vail­lant au domi­cile même du DJ. Selon les détails divul­gués, la nature des allé­ga­tions pré­tend qu’à plusieurs repris­es et sur qua­tre dates dis­tinctes, le Bri­tan­nique se serait exposé et mas­tur­bé devant elle. Ces com­porte­ments inap­pro­priés auraient eu lieu dès le pre­mier jour de tra­vail de la jeune femme. Elle affirme avoir sig­nalé ces inci­dents à la direc­tion, mais au lieu de recevoir un sou­tien, elle aurait été con­trainte de sign­er un accord de non-divulgation pour garder le silence. Sous la men­ace de per­dre son emploi, Jane Roe aurait été for­cée de sign­er cet accord. Après avoir accep­té de rester silen­cieuse, elle a été autorisée à repren­dre le tra­vail, mais ses heures ont été réduites et elle a finale­ment été licen­ciée en mars 2023 pour “manque de travail”.

Ces allé­ga­tions ‑il fau­dra les confirmer- con­tre Paul Oak­en­fold jet­tent une lumière crue sur les abus de pou­voir qui sévis­sent dans l’in­dus­trie de la musique. Mal­heureuse­ment, elles s’in­scrivent dans une ten­dance bien trop répan­du où cer­taines artistes, sou­vent en posi­tion de pou­voir, abusent de leurs employés et de leur influ­ence pour sat­is­faire leurs désirs per­son­nels. C’est un envi­ron­nement de tra­vail tox­ique et préju­di­cia­ble, con­nu et vécu par de nom­breuses per­son­nes. Toute­fois, des voix courageuses se lèvent de plus en plus pour dénon­cer les abus et exiger des change­ments significatifs !