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Peggy Gou, fan hardcore de feta : c’est quoi encore cette histoire ?

Depuis quelques temps, la DJ et pro­duc­trice Peg­gy Gou affiche une pas­sion sans égal pour la feta, qui a pris tout récem­ment des pro­por­tions iné­galées. Pour­tant la super­star coréenne n’en est pas à son coup d’es­sai niveau mar­ket­ing. Voyez plutôt.

C’est fade, mou, lisse, ça baigne dans une sorte de pédiluve au sor­tir de sa boite et le ratio prix-intérêt gus­ta­tif laisse plus qu’à désir­er (non, tout le monde n’aime pas for­cé­ment la feta). Pour­tant, c’est bien à la feta que Peg­gy Gou voue un amour plein de pas­sion depuis quelques années. Eh oui, ce fro­mage grec à pâte molle, à base de lait de bre­bis ou de chèvre et affiné en saumure ‑qui a même reçu une appel­la­tion d’o­rig­ine pro­tégée en 2005- est la nou­velle addic­tion de la DJ et icône de la cul­ture club coréenne. Et ça se mon­naie. T‑shirts, sacs ban­doulière, et bien sûr de la feta, Peg­gy Gou a fait de sa pas­sion pour le fro­mage grec un petit business.

 

feta gou

© cap. écran Insta­gram de Peg­gy Gou

 

Pour­tant, ce Gou pour tir­er sur la ficelle du mar­ket­ing n’est pas nou­veau pour la DJ coréenne. En 2019, elle ouvrait sa bou­tique de pro­duits dérivés, nom­més “peg­gy­goods” ‑com­prenez “les arti­cles de Peg­gy”-, assor­ti d’un compte Insta­gram où l’artiste fait la pro­mo­tion de son merch’. Dis­pos à la vente, des tote bags ou encore des lunettes de soleil, qu’elle porte elle-même à longueur de yacht dans ses pub­li­ca­tions Insta­gram. Dernier exploit en date avant l’opéra­tion feta : un t‑shirt à son effigie, ingur­gi­tant des pâtes bolo et une grosse part de piz­za, ven­du à l’oc­ca­sion de son pas­sage au Fer­rara Sum­mer Fes­ti­val, en Ital­ie. Evidem­ment, led­it objet a été sold­out en un rien de temps et, évidem­ment, on a vu appa­raître le t‑shirt sur plusieurs sites de reventes à des prix com­plète­ment aber­rants. Signe que Peg­gy Gou, riche de ses 3.4 mil­lions de fol­low­ers sur Insta­gram, a dévelop­pé une com­mu­nauté de super­fans prêts à tout pour s’i­den­ti­fi­er à leur artiste préférée.

feta t-shirt

© cap. ecran Insta­gram de Peg­gy Gou

Mais revenons-en à nos bre­bis, ou plutôt à leur fro­mage. Tout a com­mencé pour Peg­gy Gou par un voy­age en Grèce, logique.. L’artiste, qui enchaine toute l’an­née les dates dans le monde entier, s’est con­stru­it autour de ses fans grecs une répu­ta­tion d’amoureuse de feta. Tou­jours prête d’ailleurs, à envoy­er des sto­ries de ses plus belles salades méditer­ranéennes sur ses réseaux, lorsqu’elle est de pas­sage pour un DJ-set au fes­ti­val Park­life de Man­ches­ter ou à Athènes au Faliro Sports Are­na. C’est donc tout naturelle­ment que Feta Gou ‑son nou­veau surnom don­né par ses fans- a annon­cé au début du mois de juil­let un “nou­veau cheese drop en approche”. Et parce que fab­ri­quer sa pro­pre feta ne lui suff­i­sait pas, la DJ coréenne envoie égale­ment une col­lec­tion de t‑shirts et sacs ban­doulières. Même recette que pour le t‑shirt pâtes bolo et piz­za : des quan­tités très lim­itées et des points de vente unique­ment sur place. D’ailleurs, si vous êtes à Mykonos ces temps-ci, le t‑shirt est disponible le jour du show de Peg­gy Gou. Réelle pas­sion pour le fro­mage de bre­bis, ou machine à sous ? Dis­ons que Peg­gy Gou et la feta, c’est comme les vannes de trop de Ton­ton Serge à Noël : on a tous envie de lui dire qu’il/elle en fait trop, mais on laisse couler.