PPJ / Hôtel Particulier (photo de Clara Bey)

💿 PPJ, Hôtel Particulier, Cosmonection, Vangarde : les disques de la semaine

par Tsugi

Par­mi les dif­férents pro­jets, albums et EPs sor­tis cette semaine, il faut tou­jours faire le tri. Ça tombe pas mal, puisque cer­tains nous ont tapé dans l’oeil. Alors on vous par­le des dernières sor­ties de PPJ, Hôtel Par­ti­c­uli­er, Cos­monec­tion et Daniel Van­garde. En vous en invi­tant à écouter tout ça sans mod­éra­tion, bien évidemment.

 

Cosmonection — Hidden Places (Extended)


Le pro­duc­teur parisien Cos­monec­tion vient de dévoil­er une ver­sion extend­ed de son pre­mier album Hid­den Places, sor­ti en mai dernier. Une nou­velle inter­pré­ta­tion com­prenant qua­tre nou­veaux titres exclusifs et qua­tre remix, dont cer­tains pro­duits par des artistes proches (musi­cale­ment et ami­cale­ment par­lant) de Cos­monec­tion. Une pat­te dif­férente, qui apporte une vibe défini­tive­ment plus club au pro­jet. En bref, une ver­sion éten­due et repen­sé de Hid­den Places, tou­jours sur le label de musique élec­tron­ique Pont Neuf Records. Le pro­duc­teur explique lui-même : “Je voulais apporter un dernier chapitre à ce pre­mier album, avec des titres doux et nos­tal­giques pour clô­tur­er ce qui a été une belle aven­ture pour moi.”

 

Daniel Vangarde — The Vaults of Zagora Records Mastermind (1971–1984)


Si vous ne le con­naissiez pas, sachez que Daniel Van­garde (aus­si con­nu pour être le papa d’un cer­tain Thomas Ban­gal­ter) a mar­qué la musique pop­u­laire à tra­vers des tubes emblé­ma­tiques, en écrivant pour les plus grands noms de la var­iété française (Claude François, Dal­i­da, Sheila …). C’est d’ailleurs lui qui se cache der­rière “C’est bon pour le moral” de la Com­pag­nie Créole, rien que ça. Il revient en 2022 avec une com­pi­la­tion gour­mande qui nous plonge dans ses archives musi­cales, avec vingt titres dis­co dansants à souhait, enreg­istrés entre 1971 et 1984. Son inter­view (une des rares qu’il ait don­née dans sa vie), est disponible dans notre numéro de novembre.

 

Par Adèle Chaumette

 

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PPJTrindade


PPJ c’est le trio for­mé par la franco-brésilienne Páu­la, le pro­duc­teur Jules Ros­set alias Povoa (Moshi Mosh, South­ern Fried Records, Cocoon Record­ings), et Jerge (Ed Banger entre autres). Ensem­ble, cette sainte trinité débar­que avec l’EP Trindade, bour­ré de bonnes inten­tions et d’in­flu­ences élec­tron­iques. Sept titres fringants et dansants. C’est plein de sons club, de baile funk, de syn­th­pop, de tex­tures caribéennes et de french dis­co. Il y a des sons très 90s, du mélod­i­ca, des ten­dances tech­no par endroits. Bref c’est un joyeux bor­del qui fonc­tionne par­faite­ment. Cer­taine­ment grâce à une énergie dévo­rante, tou­jours présente dans leurs lives, et qu’on retrou­ve dans Trindade.

 

Hôtel Particulier — Hôtel Particulier


Hôtel Par­ti­c­uli­er attire notre atten­tion : le quatuor ren­con­tré à Lyon présente un pre­mier EP élé­gant. Ils se tien­nent à la ren­con­tre de Radio­head et d’une cer­taine idée de la chan­son française ‑quelque part entre Gains­bourg et Bashung. Ces trois titres sont menés par deux voix au cordeau qui trou­vent des accords par­faits, un duo basse-batterie prenant et impec­ca­ble, quelques notes de piano pour envouter. Et bien sûr des gui­tares qui feu­lent, jusqu’à nous faire tres­sail­lir par endroits. Cet EP, c’est un rock fait “d’in­times bous­cu­lades et de cris étouf­fés dans des draps bien lavés”. C’est char­mant, et déjà plus que con­va­in­cant. On prendrait bien une cham­bre à l’an­née chez Hôtel Particulier.

 

Par Corentin Fraisse

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