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© Kajetan Sumila
30 mai 2022

Près de 350 plaintes de piqûres en concerts et clubs déposées en deux mois

par Guillaume Monnier

Le chiffre indigne autant qu’il inquiète : près de 350 plaintes pour des piqûres reçues en club et en concerts ont été déposées auprès des autorités depuis fin mars dernier, selon France Inter. Désormais, même les artistes s’inquiètent de cette vague de violence qui touche tout le territoire français. 

Le nombre de dépôt de plaintes s’élève à 350 sur l’ensemble du territoire français, en deux mois seulement. Un chiffre colossal qu’on peine à expliquer. Plus de 200 plaintes à la piqûre sauvage en club, festival ou concert ont été déposées juste en ce mois de mai. L’arrivée récente de ces chiffres laissent largement supposer que ce chiffre pourrait encore gonfler. On n’a toujours aucune certitude sur ce que contiennent ces piqûres qui s’accompagnent certaines fois de de vertiges, de nausées voire de malaises. Dans seulement deux cas, à Roanne et dans les Pyrénées-Orientales, du GHB a été détecté. Toutefois certaines régions demeurent moins touchés que d’autres. À Paris, dix plaintes ont été déposées, un nombre dérisoire rapporté aux nombres de lieux de vie nocturne et d’habitants.

 

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Alors certains artistes s’insurgent. Le rappeur Dinos a lui-même tenu à interrompre son concert pour prévenir son public contre les agressions à la seringue, et à menacer les agresseurs eux-mêmes. Forcément la vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux, et la réaction du rappeur a été saluée. Il conclut : « On a passé deux années sans concerts… Profitons des concerts. » On espère désormais que son message sera entendu.

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