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Rhodiacéta à Besançon, l'un des lieux du festival
28 août 2020

Samedi à Besançon, un festival en ligne filmé au drone avec Arnaud Rebotini

par Léonie Ruellan

Après le succès de la première édition début mai, le Besançon Rooftop Festival revient pour une deuxième édition demain, samedi 29 août. Au programme : des DJ sets de six artistes dont Arnaud Rebotini, six lieux insolites et de belles vues aériennes.

Né pendant le confinement, le Besançon Rooftop Festival provient de l’initiative « Besac Rooftop », des DJ sets en livestream depuis les hauteurs bisontines. Le projet a grandi pour devenir un festival, mettant à l’honneur artistes locaux et architecture de la ville, avec un livestream filmé au drone. Pour sa deuxième édition, le festival voit les choses en plus grand : toujours plus de lieux inédits, de recoins méconnus voire inaccessibles au public, et un invité de marque à la renommé nationale, Arnaud Rebotini, qu’on ne présente plus. On retrouvera aussi aux platines les DJs Tetra Hydro K, Ghetto 25, Mula, Thomas Incardona et Sorg & Napoleon Maddox.

Pour l’occasion, les cinq heures de livestream électro aux images spectaculaires seront diffusées sur la page Facebook de Tsugi, à partir de 16h. Rencontre avec les organisateurs du festival, les DJs Sorg et Mula.

Besançon Rooftop festival

©Apollo 77

Comment avez-vous eu l’idée de ce festival ? Que vouliez-vous défendre avec ?

Ça faisait un moment que, en tant qu’artistes, ça nous trottait dans la tête de faire des vidéos dans des endroits insolites avec vues de drones. Moi (Sorg) j’ai sorti un clip à la Citadelle de Besançon en décembre 2019, et mon associé Sylvain (Mula) faisait des DJ sets en live depuis sa terrasse pendant le confinement. Le confinement a fait qu’on s’est un peu tous mis à faire des DJ sets depuis chez nous, et puis un jour Sylvain m’a appelé avec cette idée de créer quelque chose qui réunit différents artistes à différents endroits de la ville, tout ça pendant le confinement avec les restrictions que vous connaissez. Et puis voilà, en trois semaines nous avons monté et présenté l’édition #1 du Besançon Rooftop Festival le 09 mai. L’idée était à la fois de montrer qu’on était encore actifs en tant qu’artistes, de monter un projet alors que tout le reste était à l’arrêt, mais aussi et surtout de mettre en avant notre ville Besançon, qui a un riche patrimoine historique.

« L’idée était à la fois de montrer qu’on était encore actifs en tant qu’artistes, de monter un projet alors que tout le reste était à l’arrêt, mais aussi et surtout de mettre en avant notre ville Besançon, qui a un riche patrimoine historique. »

Avec ce festival, on peut parler d’une adaptation à la situation très réussie. Comment est-ce qu’on transforme un festival vivant en festival totalement numérique ? Quelles sont les difficultés ?

Oui, c’est clairement une adaptation à la situation. Et c’est ce qui a crée l’enthousiasme autour de cet évènement chez nous. Encore une fois, Sylvain et moi sommes artistes musiciens à la base, pas organisateurs d’évènements, donc nous n’avons pas vraiment eu besoin de réfléchir à comment passer du vivant au numérique. C’était de l’instantané, de l’improvisation, juste une volonté de proposer un contenu artistique de qualité à un moment ou il n’y avait plus rien. Donc la promotion a été plutôt simple en local, tout a vite pris une ampleur quand les médias locaux se sont mis à en parler, les collectivités à nous suivre, etc. Ensuite pour ce qui est de la technique, ce n’est évidemment pas un exercice facile, notamment pour la diffusion en live-stream sur des plateformes telles que Facebook. Mais on s’est entourés d’une dizaine de personnes (vidéastes, opérateurs drones, diffuseurs web, monteurs, etc.) qui connaissent très bien leurs métiers, et on apprend aussi sur le terrain en direct. À vrai dire, avec Sylvain, nous avons ramené ce qu’on sait faire, puis on a passé des coups de fils, des mails, pour se renseigner et se faire aider.

 

Besançon Rooftop festival

Sorg / ©Apollo 77

Comment avez-vous fait votre programmation ? Qui sont ces artistes pour vous ?

Pour cette deuxième édition, on tenait à garder une programmation essentiellement locale. C’est pour cela que sur les six artistes, cinq sont originaires de Besançon, et le 6ème c’est Arnaud Rebotini. Mais ce sont des projets qui sortent de la région, qui tournent depuis un moment pour la plupart, on voulait aussi en faire profiter aux professionnels, qui sont dans le besoin de travailler comme nous. Par exemple, Tetra Hydro K est désormais un gros nom du dub français, moi (Sorg) je tourne aussi beaucoup avec Napoleon Maddox, Mula est un DJ reconnu qui joue dans beaucoup de festivals. Au final, on est tous des potes au départ. On se fréquente et se côtoie ici à Besançon, on a partagé des dates et des festivals ensemble… C’est quand même une histoire de copains à la base!

« Quand tu vois ta ville depuis des hauteurs ou des plans de vues de drones inédits, tu as toujours envie de chercher à reconnaitre les lieux, voir ce que tu ne vois pas habituellement. »

C’est aussi l’occasion de mettre en avant l’écrin du festival, la ville de Besançon et le patrimoine français. C’était important pour vous de faire découvrir la ville à travers ce projet ?

Très ! C’est même la base du projet ! On tourne beaucoup, on bouge beaucoup, mais on aime tous rentrer chez nous à Besançon, dans une ville à taille humaine, chargée d’histoire. Le centre ville historique possède un patrimoine architectural incroyable, et on veut en profiter. Il y a là un terrain de jeu immense, et on prend un malin plaisir à s’imaginer jouer depuis tel ou tel lieu. Et puis l’idée de mettre en avant notre ville, ça parle à tout le monde, car quand tu vois ta ville depuis des hauteurs ou des plans de vues de drones inédits, tu as toujours envie de chercher à reconnaitre les lieux, voir ce que tu ne vois pas habituellement. C’est aussi une ville qui bouge énormément au niveau culturel, qui possède un vivier musical et un tissu associatif riche et diversifié. Par exemple, le centre ville est truffé de vieilles caves qui servaient autrefois à l’activité vinicole, et aujourd’hui ce sont des bars, des locaux de répétition, et même des studios d’enregistrement ! Tous les styles ici sont représentés et défendus par un bon nombre d’associations et c’est un honneur pour nous de mettre en avant ce terroir !

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