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13 décembre 2024

Tech de liste 2024, la hotte d’or de Tsugi : les casques

par Benoît Carretier
En retard sur vos cadeaux ? Vous ne savez pas quoi vous faire offrir? Pas de panique, la sélection tech de Tsugi est là pour vous aider. Premier épisode : les casques.
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JBL Tour Pro 3
Tech JBL

JBL Tour Pro 3

Peut-on rêver intras plus complets que les Tour Pro troisième du nom de JBL ? Vitrine du savoir-faire de JBL, les Tour Pro 3 accumulent les fonctions, jusqu’à parfois donner le tournis. Ces excellents écouteurs, qui délivrent un son ample, rond et détaillé et, une fois n’est pas coutume, brillent dans les aigus – mais pêchent parfois dans les basses les plus profondes – ne se contentent pas d’une très bonne isolation passive, d’une ANC qui fait le job ou d’une autonomie de 7 heures par charge (11 heures sans l’ANC). Si on n’atteint pas les niveaux de réduction de bruit des leaders Bose, Apple ou Sony, JBL se rattrape avec l’application peut-être la plus complète qu’on n’ait jamais eue entre les mains : le nombre de réglages, de l’optimisation sonore au son ambiant, en passant par la haute résolution (au format LDAC) ou l’égalisation adaptative, saura calmer les ardeurs des plus pointilleux. Quant à son boîtier de recharge bien dodu, il reprend le principe de l’écran couleur du Tour Pro 2, que l’on peut manipuler à foison. Véritable cœur du système, il permet d’une touche de remplacer l’app : on peut ainsi contrôler le volume ou l’ANC, naviguer entre les pistes, passer au mode spatial ou switcher entre les modes d’égalisations… Mais c’est aussi un émetteur audio à brancher sur n’importe quelle source analogique qui serait dépourvue de Bluetooth (ou un ordinateur), pour bénéficier alors d’un son hi-res. Sans oublier quelques fonctions plus anecdotiques, comme la présence d’une lampe-torche (et pourquoi après tout). Bref, plus complet aujourd’hui, ça n’existe pas. Excellente pioche.

 

Marshall Monitor III A.N.C.
Tech Marshall

Marshall Monitor III A.N.C.

On ne change pas une équipe qui gagne, on l’améliore. Si le refrain est connu dans l’univers des casques, Marshall semble le mettre en pratique à chaque nouvelle génération de casque, d’enceintes nomades et d’intras. Derrière un look immédiatement identifiable, notamment par l’utilisation d’un plastique grainé imitant le Tolex des vénérables amplis guitare de la marque, se cache un beau travail d’amélioration de ses produits. Il en va ainsi du Monitor III A.N.C., version revue et bien corrigée vendue 349 € du modèle haut de gamme Monitor II A.N.C. Mis en vente juste avant le confinement en 2020, le Monitor II était un peu passé sous les radars. Pourtant, ce premier modèle circumauriculaire (englobant les oreilles) de la maison possédait bien des qualités, dont une réduction de bruit active réussie et une autonomie qui atteignait pour l’époque des sommets (30 h avec ANC, 45 h sans). Quatre ans plus tard (une éternité dans le monde de l’audio), cette version III se révèle être, entre autres, un monstre d’endurance (70h avec ANC, 100 h sans). Un chiffre proprement ahurissant, inimaginable il y a encore quelques années et qui va des jaloux chez la concurrence. Mais ce n’est pas là sa seule qualité de beau bébé, la première étant son étonnante légèreté et son confort irréprochable. Comme quoi on peut faire gros et confortable. Niveau son, ce casque très bien fini – et livré dans une jolie housse de transport protectrice –, on retrouve le rendu « rock », assez tranchant, de Marshall, aux basses énergiques. LE son Marshall, dans toute sa splendeur, à modifier si besoin dans l’équaliseur cinq bandes. Sans oublier le très pratique bouton à tout faire (marche/arrêt, gestion du volume, des pistes et de l’assistant vocal). Un sans-faute.

 

Nothing Ear (open)
tech nothing

Nothing Ear (open)

2024 a été l’année des écouteurs « open », c’est-à-dire qui ne ne s’insèrent jamais dans l’oreille. Après les tentatives – réussies – de Sony, Bose ou Huawei, au tour de l’intrigant Nothing d’y aller de son haut-parleur d’oreille (puisque c’est ainsi qu’on pourrait le plus simplement du monde décrire ce format étonnant). Intrigante, la firme anglaise Nothing l’est assurément. Fondée en 2020 par l’ex-patron de OnePlus Carl Pei, Nothing a, dès son premier produit, les intras Ear (1), fait parler sa spécificité : les boîtiers étaient plats, petits, les tiges des écouteurs transparents, le design en rupture totale avec les us et coutumes de l’univers audio, les prix bas, le rapport qualité/prix/performances imbattable. Deux versions des intras et deux générations de smartphones plus tard, Nothing s’attaque au format ouvert en s’éloignant des idées de la concurrence : oubliés les modèles qui se clipsent sur le lobe de l’oreille ou se posent comme un intra traditionnel, les Ear (open) optent pour le tour d’oreille façon écouteurs pour sportifs (ce qui garantit une stabilité sans faille) et positionne son haut-parleur face à l’oreille, précisément entre la racine de l’hélix et le tragus de l’oreille. Résultat, confort maximal, angle optimal de captation du son, aucune gêne ressentie… Et si les Ear (open), de par leur technologie même, ne restitueront jamais aussi bien le son que des écouteurs introduits dans le canal auditif, ils s’en sortent bien pour un format ouvert : c’est propre, équilibré et suffisamment puissant. Pour tous les réfractaires aux intras (ils sont nombreux) et ceux qui détestent être coupés du monde, voilà pour 149 € sûrement l’un des meilleurs écouteurs au format ouvert du moment. Et le design, comme toujours, est imparable.

 

Sony MDR-M1
Tech Sony

Sony MDR-M1

Envie de simplicité et d’un achat sans risques ? Vous êtes au bon endroit. Avec le MDR-M1, vendu 249 €, Sony entend conserver son rang d’incontournable des studios d’enregistrement. Avec ce modèle, venant rejoindre au catalogue le vénérable MDR-7506 sorti il y a plus de trente ans, la firme japonaise donne un coup de jeune à sa gamme de casques de monitoring (même si le MDR-M1 conserve des transducteurs de même taille que son prédécesseur, 40 mm, capables désormais de plonger dans des graves plus profonds et de monter sans les aigus). Pourquoi s’ennuyer en 2024 avec un casque de studio, filaire, en plus ? Car c’est un pari sans risques. On sait que la restitution sera équilibrée – plus que par le passé –, que le confort sera irréprochable – il faut tenir des heures sans ressentir de gêne. D’une légèreté à toute épreuve (216 g) assortie d’une isolation passive améliorée et d’oreillettes pivotantes pour une plus grande adaptation aux différentes morphologies, ce MDR-M1, détourné de son usage professionnel, est le casque simple à utiliser par excellence, qui fait en plus parfaitement le job. Alors non, il n’y a pas d’ANC, pas de Bluetooth, pas d’app, juste un câble à brancher. Le son et le confort, mais que demander de plus ?

 

 

Soundcore Sleep A20
Tech Soundcore

Soundcore Sleep A20

Ceci n’est pas un intra. Enfin pas totalement. Si on peut écouter sa musique ou ses podcasts, le propos premier de ces minuscules et très légers intras est tout simplement de s’extraire du monde et de ses nuisances sonores. Paradoxal de vanter ici les mérites d’écouteurs nous offrir calme et volupté (en ça, c’est vous qui voyez) ? Oui, mais non. Il y a toujours un moment où l’on souhaiterait se concentrer dans un silence quasi absolu ou simplement se reposer les oreilles. Pour 149,99 €, c’est justement ce que propose la deuxième génération de ces écouteurs pensés pour bloquer le bruit. Cela passe par une bibliothèque contenant des sons, comme des bruits blancs (gros succès des playlists de bruit blanc sur certaines plateformes de streaming soit dit en passant) ou simplement par le silence, qui n’est d’ailleurs pas créé par une ANC traditionnelle, mais un mystérieux masquage de bruit qui s’ajuste en fonction des bruits extérieurs, bien aidé par une excellente isolation passive. Et pour qui veut pousser l’expérience plus loin, il faut revenir à la véritable fonction première des Sleep A20, celle de nous aider à trouver le sommeil. Car oui, les Sleep A20, avec leur 14 h d’autonomie (80 avec le boîtier de charge), remplacent avantageusement les somnifères. Et ils seraient aussi efficaces pour s’endormir malgré des acouphènes. Parfait pour ceux qui sont restés scotchés près de l’enceinte lors d’une soirée en warehouse. Petit, mais costaud.

 

 

 

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