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© Léa Salomon
22 novembre 2019

Avec « The Craving Tape », Léonie Pernet livre un maxi symphonique

par Juliette Chevet

Il y a quelques mois, Léonie Pernet apparaissait sur la compilation BBX #1 – créée par le collectif Barbi(e)turix dont elle fait partie – avec un morceau techno, « San Gokkun ». Aujourd’hui, elle revient avec un nouvel EP qui fait écho à son dernier album en date : CraveThe Craving Tape (Cry baby / InFiné) comporte cinq titres dont trois inédits, entre électronique et classique. « Dans un monde où il est difficile de s’entendre penser et ressentir, où les réseaux sociaux et les chaines d’info en continu hurlent chaque jour plus fort que la veille, j’ai eu besoin d’appuyer sur pause et d’aller chercher mon orchestre intérieur », explique-t-elle.

Son orchestre intérieur, commme elle aime l’appeler, il est composé de cordes, de claviers, de percussions, et de sa jolie voix. Le maxi de notre super résidente de la Tsugi Radio commence avec « Les pères pleurent en écho ». Léonie Pernet ouvre le bal de son timbre légèrement modulé, qu’elle mêle aux nappes synthétiques planantes. « Butterfly » était déjà sortie le 20 septembre 2018, mais cette fois Léonie lui offre une chorale version – soit dit en passant très réussie. Quant à « Ce qu’il reste de nous », c’est un track beaucoup plus introspectif et électronique, toujours avec ces influences classiques. On perçoit une notion de temporalité avec des basses qui résonnent à la manière du « tic toc » d’un pendule, et des percussions graves, presque angoissantes. Entre symphonie et réflexion sur l’univers dans lequel on vit, The Craving Tape est envoûtant.

Voici le maxi (à écouter sans modération).

Et la super compil’ BBX #1 de Barbi(e)turix.

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