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© Fiona Torre
15 mai 2020

Thylacine reprend une célèbre musique classique pour son nouveau titre

par Tsugi

Thylacine sort aujourd’hui un nouveau titre, « Satie I », reprenant la première Gymnopédie de Satie à la sauce vaporewave. C’est le premier extrait d’un album de reprises de musique classique, Timeless, à paraître le 2 octobre.

Refrain connu : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. Pour son nouvel album, l’angevin Thylacine se réapproprie avec talent certains des morceaux les plus célèbres de la musique classique, signés Mozart, Schumann ou Beethoven. Après avoir voyagé autour du monde pour ses précédents projets, dans toute l’Asie, en Argentine ou sur les îles Féroé pour le dernier en date, Roads Vol.2, le compositeur voyage dans le temps. Intitulé Timeless, cet album est prévu pour le 2 octobre. « J’ai vraiment découvert la musique classique depuis que je suis devenu compositeur et plus seulement musicien » nous dit l’artiste. Se plongeant dans ces œuvres qui ont traversé le temps, il en livre sa réinterprétation personnelle. « L’idée est de jouer avec ces mélodies, peu importe où elles m’emmènent. »

Il révèle aujourd’hui un premier extrait de ce disque, « Satie I », qui se base sur la célèbre première Gymnopédie du compositeur français Erik Satie. Thylacine superpose à cette pièce pour piano épurée et mélancolique un beat éthéré et une touche de vaporewave, soulignant l’aspect cotonneux du titre original. « Erik Satie était une évidence car sa musique est à la fois très minimaliste, mais avec des thèmes forts totalement intemporels. Elle se prête facilement à être retravaillée et déformée. Et puis c’est le compositeur classique que j’écoute le plus tout simplement » explique le musicien. Né en 1866 et mort en 1925, Satie est l’un des précurseurs de la musique minimaliste et l’une des références de nombreux musiciens d’ambient. Sa pièce de 1893 « Vexations », à répéter 840 fois, a fasciné les premiers compositeurs de musique répétitive.

Le titre s’accompagne d’un superbe clip animé, tout en noir et blanc, réalisé par la photographe Cécile Chabert durant le confinement, donnant un sens nouveau à la mélancolie du titre.

© Pierre Wetzel

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