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12 juin 2019

Tsugi Daily : Jorja Smith revient avec le clip élégant de « Goodbyes »

par Lolita Mang

Chaque matin, Tsugi Daily fait le point sur les petites infos marrantes, idiotes ou au contraire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picorer sans modération !

« Goodbyes », le clip sobre et élégant de Jorja Smith

Des boucles d’oreilles vertes et des spots de couleurs. C’est tout ce qu’il faut à Jorja Smith pour percer notre écran d’ordinateur. Aujourd’hui, la chanteuse anglaise d’origine jamaïcaine revient avec un clip sobre mais efficace pour « Goodbyes », quasiment un an (à deux jours près) de la sortie de son premier album, Lost & Found. Le titre en est d’ailleurs extrait. Il s’agit du morceau le plus minimaliste du long-format, où la voix de Jorja Smith est uniquement accompagnée de quelques accords de guitare. Les paroles sont quant à elles empreintes de mélancolie : « How could we know / That there wouldn’t be tomorrow? / No birds will sing« . Pleure pas, Jorja.

Jorja Smith sera en concert à Paris le 24 août prochain lors du festival Rock en Seine. Retrouvez plus d’informations sur le site de l’évènement

Découvrez le rap islandais avec le nouveau titre de GKR

L’Islande, c’est une île où il fait froid, avec d’époustouflants paysages volcaniques et très peu d’habitants. Voilà. Cette description est certes terriblement réductrice, mais il est tout de même surprenant de voir émerger autant de grands noms de la musique indépendante internationale originaires de ce petit pays nordique : Björk, Sigur Rós, múm ou encore GusGus sont effectivement islandais. En revanche, leur hip-hop n’est pas encore parvenu à rejoindre les côtes du continent européen ou américain, si ce n’est le groupe féministe Reykjavíkurdætur qui avait réussi à faire parler de lui pour ses positions innovantes. Dommage, car un de ses plus dignes représentants, GKR, avait entamé une légère percée en 2016 avec un excellent projet éponyme, contenant des bangers, des sons plus atmosphériques sur des productions fines et très modernes pour l’époque. Le tout dans sa langue maternelle. La sauce n’a malheureusement pas vraiment pris et le garçon reste – trois ans, un projet et une poignée de singles plus tard – toujours aussi underground. Il y a quelques jours, il est revenu avec un nouveau titre accompagné d’un étrange clip, laissant uniquement deviner sa silhouette en ombres chinoises. Musicalement sa formule se modernise et s’affine, mais garde son énergie et son efficacité. Un beat vaporeux aux percussions tranchantes, rappelant une synthèse entre le cloud rap du pionnier suédois Yung Lean et les mélodies de la nouvelle scène Soundcloud, Yung Bans et Lil Skies en tête. Cela semble lui réussir.

Frànçois Atlas se joint à une confrérie marocaine pour une session live et deux concerts inédits

Une rencontre surprenante mais enrichissante. Les compères du groupe pop Frànçois & the Atlas Mountains, menés par leur charismatique leader François Marry alias Frànçois Atlas, rejoignent des confrères gnaoui, des communautés mystiques musulmanes dispersées dans différentes régions du Maghreb. Eux aussi ont un meneur : Maalem Said Boulhimas, illustre musicien du monde des Gnaouas, qui guide d’une main et d’une voix de maître une transe profonde, communicative, inhérente à son art. En résulte une session live de presque six minutes, ainsi que deux dates au Maroc, le 19 juin à Essaouira et le 21 juin à Agadir. Voyez plutôt.

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