Crédit photo : Greg Williams

Tsugi Daily : Piraté, Radiohead met en ligne 18 heures de session de “OK Computer”

Chaque matin, Tsu­gi Dai­ly fait le point sur les petites infos mar­rantes, idiotes ou au con­traire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picor­er sans modération !

Piraté, Radiohead met en ligne 18 heures de session de “OK Computer”

Des ver­tus de l’hon­nêteté. Entre 1995 et 1998 (approx­i­ma­tive­ment), Thom Yorke enreg­istre une ving­taine de mini-disques lors des ses­sions d’enregistrements de l’album OK Com­put­er (1997). Plus de vingt ans plus tard, un petit malin pré­tend avoir récupéré le graal, soit plus de 18 heures d’en­reg­istrement, et men­ace le groupe de tout met­tre en ligne si une rançon de 150.000 dol­lars n’est pas payée. On ne le dira jamais assez : le prag­ma­tisme est une qual­ité essen­tielle. Ni une, ni deux, Radio­head met en ligne le tré­sor pour la somme de 18£ (20 euros) qui seront rever­sés à Extinc­tion Rebel­lion, une organ­i­sa­tion de lutte con­tre le change­ment cli­ma­tique. Selon Green­wood et Yorke, ces ses­sions ne regroupent que des choses “mar­ginale­ment intéres­santes”. Cha­peau bas.

On écoute “Holy Altar Party”, le nouveau single dream folk de Botibol

Un peu de douceur du Sud-Ouest pour bien com­mencer la semaine. Depuis qua­si­ment dix ans, Vin­cent Bestaven, alias Boti­bol, nous enchante avec ses mélodies rêveuses. Avec “Holy Alter Par­ty”, il revient avec une bal­lade pop à écouter allongé le long d’une piscine, le lende­main d’une folle soirée. Bat­terie et basse s’y répon­dent en har­monie, accom­pa­g­nées de la voix folk du chanteur. Le son par­fait pour accom­pa­g­n­er vos gueules de bois de l’été à venir. Et bonne nou­velle, ce sin­gle est extrait du prochain album de Boti­bol, dont la sor­tie est prévue pour octo­bre 2019. Après plusieurs années à col­la­bor­er avec Petit Fan­tôme, ce disque mar­quera un retour aux sources pour le musi­cien. A vos agendas.

The Chemical Brothers invitent Aurora pour un nouveau clip déjanté

Après avoir envoyé un chien dans l’e­space, les deux Anglais voy­a­gent dans le temps. Dans leur nou­veau clip, les cos­tumes futur­istes s’en­chaî­nent sur un fond noir d’en­cre, le tout dans une ambiance japanisante aus­si kitsch qu’énig­ma­tique. Le beat, qui suit une recette groovy dont la paire de pro­duc­teurs a le secret, guide la voix de la Norvégi­en­ne Auro­ra ain­si que celles de robo­t­iques vocoders. Une visière orange recou­vrant sa frange blond nordique, la jeune chanteuse appa­rait comme une guer­rière de l’e­space, impi­toy­able et déter­minée. Ajoutez à cela des choré­gra­phies déli­rantes et hyp­no­tiques ; vous obtien­drez la mise en image de “Eye Of Destruc­tion”. Vitesse lumière.

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