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© Antoine J
10 février 2023

Un club sur trois a fermé en Grande-Bretagne depuis la pandémie

par Emma Grandjean

D’après un rapport de NTIA, le syndicat de l’industrie du monde de la nuit britannique, c’est presque un tiers (29,3 %) des clubs d’outre-manche qui a dû fermer ses portes depuis mars 2020, soit 365 boîtes de nuit.

Une ouverture contre trois fermetures. C’est ce à quoi le secteur de la nuit britannique doit faire face depuis la pandémie du Covid-19. La NTIA, Night Time Industries Association, a dévoilé une enquête de 55 pages sur l’industrie de la musique électronique au Royaume-Uni. Réalisé aux côtés de la société de données Audience Strategies, le rapport explique les raisons de ce pourcentage alarmant. Pour Michael Kill, PDG de NTIA, le nombre des fermetures de clubs augmente « en raison de la pandémie, de l’inflation des coûts et des défis actuels de l’action industrielle ». Il dénonce « un soutien disproportionné et un environnement commercial difficile ».

 

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Au sein du rapport, il est également révélé un sondage effrayant : 83 % des nightclubs britanniques sont « sur le fil du rasoir », seuls 43 % atteignent (à peine) le seuil de rentabilité et 40 % perdent de l’argent malgré le soutien du pouvoir public. « Nous n’avons cessé d’insister auprès du gouvernement sur le fait que les entreprises indépendantes des secteurs de l’économie nocturne et de l’hôtellerie, sont les plus menacées par la crise actuelle » a déclaré le boss de l’association de l’industrie du monde de la nuit. Le PDG de NTIA appelle le gouvernement britannique à envisager un soutien financier supplémentaire pour le secteur en crise.

Dans ce premier rapport sur l’industrie de la musique électronique au Royaume-Uni, on apprend également que l’electronic music est le genre musical le plus populaire dans les festivals britanniques. Représenté alors par 29 % des artistes programmés lors de ces événements, contre 22 % pour le rock et 21 % pour la pop. Pour lire le rapport entier, c’est ici.

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