Bomel à La Maroquinerie © Emma Grandjean

Une course-poursuite et un accident contraignent La Maroquinerie à fermer

On vous prévient : ce n’é­tait pas un tour­nage pour Fast & Furi­ous… Et pour­tant, La Maro­quiner­ie, mythique salle parisi­enne, doit fer­mer ses portes pour une durée indéter­minée à la suite d’un acci­dent, com­prenant une course-poursuite et une borne Vélib arrachée. 

Une sit­u­a­tion abra­cadabrante et haute­ment improb­a­ble.” La Maro­quiner­ie se voit con­trainte de fer­mer pour plusieurs semaines. La rai­son ? Un acci­dent de la cir­cu­la­tion cau­sant une coupure de courant… et qui a pour con­séquence la détéri­o­ra­tion du sys­tème de sécu­rité incendie de la salle du XXe arrondisse­ment de Paris. L’ac­ci­dent s’est déroulé alors qu’un con­cert avait lieu.

Dimanche 12 mars dernier, le groupe soul-pop New-Yorkais Lawrence joue à La Maro­quiner­ie en ouver­ture de sa tournée. Et le con­cert est à guichets fer­més. Mais vers la fin du show, les lumières de la salle s’éteignent bru­tale­ment et des sirènes de police reten­tis­sent. Dehors, une course-poursuite se ter­mine, pour le meilleur et pour le pire. Un véhicule fuyant la police vient d’ar­racher la borne Vélib située à deux pas de la salle de con­cert, ain­si que les câbles d’al­i­men­ta­tion placés juste en dessous. Et si la sta­tion de vélos con­stitue le ter­mi­nus de cette escapade illé­gale, elle a égale­ment fait péter les plombs d’une par­tie du quartier.

Pen­dant seule­ment quelques heures, le quarti­er de Ménil­montant s’est retrou­vé plongé dans le noir, avant qu’Enedis n’in­ter­vi­enne en urgence. Mais alors que le courant reve­nait, La Maro­quiner­ie fai­sait déjà les frais de cet acci­dent. Cette coupure élec­trique a entraîné une surten­sion du réseau de la salle et une détéri­o­ra­tion de son dis­posi­tif de sécu­rité incendie; faisant griller le sys­tème de désenfumage.

Le lieu cul­turel doit alors fer­mer ses portes, le temps d’être à nou­veau dans les règles de sécu­rité. Et donc reporter tous les événe­ments prévus, ou les faire migr­er dans d’autres salles de la cap­i­tale. Alors que cer­tains con­certs restent pour le moment encore en sus­pens. On vous invite à véri­fi­er le pro­gramme de la salle parisi­enne. Il fau­dra donc patien­ter quelques temps avant de remet­tre un pied à La Maro­quiner­ie… Et pédaler une cen­taine de mètres sup­plé­men­taires pour dépos­er son vélo dans la rue ‑très pentue- de Ménilmontant.

 

À lire également : Live Report, quand Bomel a fait transpirer La Maroquinerie
(Vis­ité 1 275 fois)