Flore arrête Facebook (full support !). Pas d’inquiétudes, ce n’est pas un adieu. À la place, elle lance une newsletter pour partager ses trouvailles et actualités. En exclusivité, elle nous offre un set à retrouver seulement dans vos boîtes mail.

Flore

« Ciao Facebook. Retour à la bonne vieille newsletter. » Au vu du contexte politique mondial, quitter les réseaux sociaux est une idée qui a traversé plus d’un·e. On connaît une personne qui a décidé de franchir le pas : Flore, DJ et boss du label POLAAR. Plus tôt cette année, elle a choisi de couper Facebook, d’arrêter la course aux posts viraux pour revenir à l’essentiel : partager avec des passionnés ses dernières trouvailles et pépites chinées. De tout cela, elle a fait une newsletter, celle d’une artiste qui a profondément changé la musique électronique française.

Rares sont les artistes capables de sculpter le son avec autant de précision qu’une orfèvre, et Flore en fait indéniablement partie. DJ, productrice et tête pensante de POLAAR, elle incarne une vision futuriste des musiques électroniques où bass music, techno déconstruite et textures organiques dialoguent avec audace. Bien avant l’essor des tendances drum, tribal et tropical, elle a exploré ces sonorités aux quatre coins du globe.

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Nourrie à la drum’n’bass et à la techno dès les années 90, son éveil musical s’opère sous le choc de Björk et Goldie, catalyseurs d’une trajectoire qu’elle façonne à son image et avec acharnement. Autodidacte dans un milieu historiquement masculin, elle s’arme de machines – Yamaha, Roland – et d’une détermination implacable pour imposer son langage sonore, contournant les biais d’un écosystème frileux face aux productrices.

Avec POLAAR, elle tisse un espace d’expérimentation où les basses telluriques rencontrent les syncopes du UK sound, propulsant sur le devant de la scène des artistes aux sonorités non formatées. Son album Rituals en est l’illustration parfaite.

Être à la marge est plus qu’une posture pour Flore, c’est le terrain même de son inspiration et de sa créativité. Peu étonnant, donc, de la voir se déconnecter des plateformes. La culture du partage, cependant, ne la quitte pas. Sa newsletter est désormais sa nouvelle toile.

Pour ce premier échange par courriel, elle nous livre un set sur un genre qu’elle affectionne tout particulièrement : le dancehall instrumental. En exclusivité sur son média, une sélection pointue, oscillant entre old school et modernité.

Scoop : en teaser, elle nous a offert 10 minutes de ce premier mix.

Frustrant que ça ne soit pas plus long ? Il vous reste plus qu’à vous abonner juste ici à la newsletter de Flore.

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