Encore inconnu sur le territoire du rock, le groupe français Cannibale tire son nom de sa musique « une sorte de garage exotique » dont le groove tropical humide dévore lentement tous les stéréotypes sur les sorties de Born Bad. S’il y a du cannibalisme à trouver dans « No Mercy for Love », c’est en référence aux rythmes caribéens ici et là, et au son psychédélique des arrière-bois qui font de ce premier album une occurrence particulière au pays des grèves et des buveurs de vin.