Biennale des Imaginaires Numériques 2024 : la scène électronique émergente en vedette
Du 7 novembre au 19 janvier 2025, la Biennale des Imaginaires Numériques s’installe dans cinq villes du Sud-Est de la France avec comme thématique : le plaisir. Côté musique, les soirées d’ouverture et de clôture font la part belle à la scène électronique émergente, issue des quatre coins du globe. On décrypte !
Durant trois mois, le Sud-Est sera placé sous le signe des arts numériques à l’occasion de la Biennale des Imaginaires Numériques. L’événement artistique déploie pour cette quatrième édition, douze expositions dans cinq villes : 136 artistes issus de disciplines visuelles, sonores, technologiques ou du spectacle vivant ont été conviés pour explorer le thème du plaisir. « Dans un monde où les crises environnementales et sociales s’accumulent, nous souhaitons réfléchir à la place du plaisir dans notre vie quotidienne » explique Mathieu Vabre, directeur artistique de la Biennale.
La musique n’a pas été laissée en reste. La soirée d’inauguration, prévue le jeudi 7 novembre à la Friche de la Belle de Mai à Marseille (spot du So Good MAIF Festival), sera ponctuée par deux lives et un set. Le DJ-producteur Feroui ouvre le bal. Entre house percussive et curiosités musicales, on découvre un univers intime, d’une grande sensibilité. Il a d’ailleurs enregistré un set pour Tsugi Radio. S’ensuit Monikaze, originaire de Lituanie, compositrice reconnue pour ses morceaux détonnants où se mêlent electronica ludique (voire enfantine) à des beats techno puissants. En mars dernier, elle sortait son dernier single ‘Brain‘.
À lire également sur Tsugi.fr : 10 maxis qui ont fait la techno de Detroit (1981-1988)
Enfin, la soirée s’éternisera avec 33EMYBW. Membre phare du label SVBKVLT, cette productrice est une des figures de proue de la scène électronique expérimentale de Shanghai. Elle compose des morceaux percutants où elle puise son inspiration dans les arts folkloriques, mais aussi les crustacés, les insectes et les araignées.
La Biennale des Imaginaires Numériques, clôture rêvée
Le 16 janvier, la soirée de clôture de la Biennale se tiendra à l’Espace Julien, toujours à Marseille, en compagnie du très réputé label Nyege Nyege. La rappeuse et DJ-productrice ougandaise Catu Diosis, avec sa musique teintée d’afro bass promet d’ores-et-déjà un mix épique. La Nigérianne Bisola Olugbenga plus connue sous le nom d’AUNTY RAYZOR prendra la suite. Réputée pour sa technicité irréprochable et sa fusion entre afro house et hip-hop, elle signait en 2023, le génial Viral Wreckage qu’on recommande vivement à écouter.
Enfin, le porte-étendard du bubbling, De Schuurman fera bouger les foules à une cadence effrénée. Ce genre a vu le jour aux Pays-Bas alors que DJ Moortje a joué par erreur un vinyle de dancehall en accéléré (45 tours au lieu de 33), le bubbling est depuis très populaire au sein des diasporas africaines du pays. En 2024, De Schuurman sortait son dernier album Bubbling Forever.
Voir cette publication sur Instagram
Si la Biennale des Imaginaires Numériques a piqué votre curiosité, retrouvez la programmation complète. La plupart des expositions sont gratuites sous réservation pour le public. La billetterie dédiés aux rendez-vous des professionnels culturels est juste ici !