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8 mars 2024

Canblaster, Nemo, FONCEDALLE… Les projets de la semaine

par Olivia Beaussier

Vendredi jour de sorties. Hyperpop, RnB, punk-rock et évidemment musiques électroniques, aujourd’hui on n’a pas lésiné sur la diversité musicale ! Au programme :  Blame the Mono, Vanessa Philippe, FONCEDALLE, Canblaster, Yassine Stein, Nemo et Jaïa Rose.

Blame The Mono – Talkative Tools

Sur ce nouvel EP (en exclu sur Beatport pour l’instant, ce sera dispo sur toutes les plateformes à partir du 28 mars), les DJ-producteurs varient entre des sonorités minimalistes, et des vocaux qui prennent de plus en plus possession de leur musique. Entre bangers pour taper du pied et une techno plus épurée, on vous avait prévenus : Blame The Mono ne se confine pas à un seul style.

Pour lire leur portrait complet chez Tsugi, c’est juste ici !

 

Vanessa Philippe – L’amour c’est chiant

Après un album remarqué en 2022, Vanessa Philippe dévoile toujours plus sa sensibilité dans L’amour c’est chiant. L’autrice, compositrice et interprète, nous raconte le désenchantement amoureux sur une synth-pop toute douce aux influences des années 1980. Ce qui semble être d’une légèreté déroutante, n’a pourtant rien de naïf mais bien tout de profond et poétique. Comment ne pas tomber dans les filets de Vanessa Philippe ?

Nemo – LOVEANYWAY

Le jeune talent, lauréat du prix Fair, n’a pas fini de nous surprendre. On entre dans l’EP à grands coups d’hyperpop aux sonorités rave puis, sans crier gare, les voix distordues s’estompent et le cri de rage de Nemo prend la forme d’une pop toute douce. On découvre un jeune qui s’ennuie, qui grandit, qui découvre la vingtaine. Pris dans ses doutes et ses angoisses, mais avec l’amour en étendard. Nemo nous embarque dans une remise en question, tout autant nécessaire que libératrice.

 

FONCEDALLE – FONCEDALLE

Le trio lyonnais sort son premier album, et ça tabasse. Décidément, les guitares acides de FONCEDALLE ne connaissent pas le repos. Ils martyrisent leurs cordes et les font sonner toujours plus fort, toujours plus vite. Ce projet prend la forme d’un tornade avec un brin de mélodies électroniques. On est pris au piège dans ce qui, de loin, ressemble à du bruit mais qui, bizarrement, résonne d’une harmonie élégante. À dévorer comme des affamés (comme une belle foncedalle de 3h du matin).

 

Yassine Stein – C’EST DIEU QUI DESSINE

Yassine Stein puise dans ses souvenirs et ses origines marocaines pour faire de son album un projet coloré et imagé. Entre arabe et français, sonorités orientales et rap, l’artiste se met à nu -comme le sous-entendait la pochette de son album. Il se révèle et n’a pas peur d’aborder des sujets qui fâchent tel que son père absent dans le saisissant « bouskoura ». Il a mis dans ce premier album un gros morceau de lui, prometteur pour la suite !

Jaïa Rose – Star Magazine

Quelques accords au piano, des notes glissantes de basse et une voix douce qui flotte. Pas de doute, le RnB nous ouvre ses portes. Histoires de cœurs, paillettes qui brillent, ragots avec les copines… Jaïa Rose respecte le titre de son album et fait du projet un véritable magazine dont elle est le sujet principal. Immergé dans les codes des années 2000, la chanteuse veut nous ramener à l’âge d’or du RnB tout en nous offrant une version fraîche du genre, bercée de ses influences personnelles. On note sa super collab’ avec Le Juiice. Un album plein de surprises et de douceurs.

Canblaster – LIBEROSIS ACT II

Mi-janvier, Canblaster sortait la première partie de LIBEROSIS. Deux mois plus tard il nous lâche l’Acte II. On se retrouve pour cette épopée méditative, dont on connaît pour l’instant treize tracks. Comme d’habitude, le producteur joue avec les codes de la pop, vient étirer les sons et les échos au maximum pour nous offrir une musique onirique. Mais cette douceur céleste est cassée par des rythmiques dubstep et drum’ n’ bass. Difficile de tirer tout de suite des conclusions de ce voyage musical : patience, il reste encore l’Acte III.

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