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Extrait de la bande annonce de 'Laurence Anyways', Xavier Dolan
29 décembre 2022

Dix grands moments de musique électronique au cinéma

par Adèle Chaumette

On le sait, le cinéma et la musique ne pourrait pas exister l’un sans l’autre. Pour vous, Tsugi a sélectionné dix fois mémorables où la musique électronique s’est mariée à la perfection avec le 7ème art. De quoi se replonger dans des films mythiques et l’occasion de (re)danser sur leurs meilleures BO. 

 

Climax – Various Artists

Une scène démente sur fond de « Windowlicker », une bande-annonce rythmée sur le « Supernature » de Cerrone… C’est entre  les flamboyantes 70’s et  90’s électroniques que Gaspard Noé a pioché le cœur sombre de la soundtrack de son Climax, sorti en 2019. Pour ce film névrotique, le cinéaste italo-argentin nous avait même dévoilé un titre inédit de Thomas Bangalter, « Sangria ».

 

120 Battements par minute – Arnaud Rebotini


120 battements par minute : le titre du film de Robin Campillo annonçait déjà la couleur d’une bande-originale 100% électronique. À la composition ? Arnaud Rebotini, bien évidemment. Mettant en lumière le lien qui unit les débuts d’Act Up et la période de fête, de house et de techno des années 90, Rebotini décuple la force et l’impact du long-métrage. Cette bande originale lui avait valu un César de la meilleure musique lors de la 43ème cérémonie en 2018.

 

Tron l’Héritage – Daft Punk


La musique des Daft Punk occupe une place centrale dans ce revival de Tron, initialement sorti en 1982. Rendant hommage aux grands scores épiques du septième art et s’assimilant aux sons de Zimmer pour Inception : en résulte une musique absolument transcendante, un pur duel entre réel et virtuel porté par des riffs démentiels et des loops enivrantes, confrontées à l’acidité énervée des claviers des DJ versaillais.

 

Drive – Kavinksy 

Rarement une scène d’ouverture ne s’était aussi bien mariée avec une musique. Avec son « Nightcall », le producteur de musique électronique Kavinsky pose le décor d’un film froid, électrique et nocturne. Dans la parfaite continuité de cette intro, une bande-originale de dix-neuf titres -portée par le compositeur Cliff Martinez- nous est offerte. De quoi habiller parfaitement l’énigmatique personnage incarné par Ryan Gosling, cascadeur à Hollywood le jour, chauffeur de braqueurs la nuit.

 

Matrix – Fluke 

Réalisée par les soeurs Wachowski, la trilogie cyberpunk Matrix va tout au long de ses films de pas avec la musique électronique, et plus particulièrement avec la techno. Dans le deuxième volet Matrix Reloaded, on assiste à une rave géante entrecoupée d’une scène d’amour torride entre Neo et Trinity, rythmée au son du soundsystem de la planète Zion et de ses basses titanesques. Que demander de plus ?

 

Berlin Calling – Paul Kalkbrenner

Le film de Hannes Stöhr (2008) dépeint les dessous de la vie nocturne berlinoise dans les milieux techno, à travers le DJ Ickarus incarné par Paul K. C’est aussi l’occasion d’aborder les sujets des drogues dures et l’addiction, qui le mènent en hôpital psychiatrique. Alors ça donne lieu à une folle scène de révolte, avec un titre tout trouvé.

 

Flashdance – Michael Sembello 

On peut penser ce que l’on veut du film d’Adrian Lyne réalisé en 1983, Flashdance nous aura quand même apporté à tous une bonne chose : le titre « Maniac « de Michael Sembello. Des synthés typiques 80’s, une voix électrisante et un groove qui ne vieillit pas, pour accompagner l’une des scènes de danse les plus mythiques de l’histoire du cinéma.

 

Projet X – Various Artist 


C’est un beau bordel que nous avons pu voir dans le film Projet X de Nima Nourizadeh sorti en 2012. Il nous laissera pour tous un souvenir de soirée légendaire au goût d’extrême et c’est sans compter sur la playlist d’anthologie du film. En passant par « Trouble On My Mind » de Pusha T, « Head Will Rolls » ou encore « Pursuit of Hapiness » de Kid Cudi remixé par Steve Aoki, Projet X nous offre une bande originale, certes commerciale, mais on ne peut plus efficace.

 

Laurence Anyways – Moderat 

On aurait pu tirer de ce film, la séquence de bal portée par « Fade to Grey » de Visage, ou encore la « révolution » assumée au lycée au son de « Moisture » par Headman. Mais on a porté notre choix sur l’une des scènes les plus marquantes de la filmographie du jeune réalisateur québécois. Dans Laurence Anyways, Dolan rend hommage à la musique électronique des années 90 avec le « New Error » de Moderat, qui accompagne parfaitement une séquence de retrouvailles entre Melvil Poupaud et Suzanne Clément, en week-end à l’Ile au Noir, sublimée par une pluie de vêtements.

 

Trainspotting – Underworld

Le deuxième long-métrage de Danny Boyle (1996) renferme une ambiance aussi brute que glauque et fascinante. Un film qui capture parfaitement l’essence de ce que peut être l’addiction. Et c’est soutenu par une BO au cordeau. Si le film se passe à Edimbourg, c’est le groupe de Cardiff Underworld qui nous offre une séquence musicale canon sur « Born Slippy ».

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