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©Tomophotograpics
14 octobre 2024

Dream Nation 2024, Spooky Wonderland

par Thomas Pirro

Évènement électronique et parisien incontournable depuis une décennie, Dream Nation s’installe du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre au Parc des Expositions Paris Nord. 6 scènes habitées par des spectacles à faire vriller les pupilles, de beaux et grands noms au milieu d’artistes underground. On décortique, entre lives et animations thématiques.

On avait déjà effectué un premier contact avec la prog 2024, annoncée au fil des derniers mois. Le site officiel de Dream Nation n’a cependant pas fini d’éveiller notre curiosité avec l’annonce de spectacles pyrotechniques et lasers qui viendront agrémenter les sets énervés de tous les noms qui viendront éteindre nos oreilles. Au total, 6 scènes. Chacune spécialisée dans un sous-genre de musique électronique, mais toutes réunies par l’esprit bien prononcé d’Halloween.

 

À lire sur Tsugi : Dream Nation 2024: prog’ finale dévoilée, teuf démentielle en vue

 

Dream Nation

© clowncreatif

 

Dream Nation, la fête en grand

Et tout ça commence fort avec une scène particulièrement tournée électro hybride pour une soirée au BPM très élevé. Vladimir Cauchemar sera de la partie avec ses sets faits incorporant des éléments de rap, capable de mélanger des genres que d’autres pourraient penser antinomiques. Cette scène innovante sera complétée par les esprits malicieux de Dimension Bonus (anciennement Salut c’est cool) et Roland Cristal, aux traits de techno minimaliste tournée pop et néo-humour générationnel. Le line-up déjà bien aux couleurs de la musique française viendra se parfaire avec le pilier de la Frenchcore Billx.

Mais il n’y en aura pas que pour cette veine, puisque la moitié de la soirée aura des DJ à la patte plus trance, aux basses profondes et moins acerbes. Mandragora force le respect depuis plus d’une décennie dans ses terres mexicaines, et on retrouvera sa trance entêtante aux côtés de GRAViiTY, à l’esthétique travaillé d’OVNI et aux synthés mélodieux qui invitent au voyage.

 

Vendredi premier novembre, se sont des sonorités plus agressives qui s’invitent sur les deux scènes rave et hard techno, avec notamment la pionnière du mouvement hard-techno shranz Fatima Hajji. Ses sets aux couleurs méridionales iront de pair avec ses kicks agressifs. Les aficionados de techno berlinoise plus traditionnelle -mais tout aussi énervée- auront le plaisir de danser sur Klangkuenstler, figure emblématique du genre.

 

Le dernier jour sera une continuation de cette veine techno berlinoise esquissée la veille qui prendra pleinement les rênes. On y retrouvera des noms bien connus et réputés dans la scène techno comme Airod, figure montante aux kicks bien agressifs et lancinants, comme en témoigne son virage vers une techno plus lente dans son dernier single Utopia. On retrouvera à ses côtés Boys Noize, phénomène de techno-punk

 

À lire sur Tsugi : Ce nouveau Boys Noize : du miel entre les turbines  

Ce triptyque de soirée se clôturera en apothéose à la scène Bass Music avec pour la première fois en Europe, PhaseOne et son original métal-step avec des penchants dubstep old-school. Le monstre  FuntCase sera à ses côtés pour un b2b de grande envergure sous l’égide des dieux de la dubstep.

 

Danser, mais pas que !

Pour aller de paire avec ce line-up d’anthologie, vos mirettes vont en prendre pour leur grade avec les 360 écrans LED, le mapping 3D et les projections vidéos qui accompagneront les sets. En résulte un spectacle de lumière et de feu qui rendra l’expérience inoubliable.

Dream Nation

© Maxime Potin

Pour accompagner ces nuits de frayeur, n’ayez crainte, Dream Nation a pensé à tout. Les environs seront le théâtre d’activités variées qui s’inscrivent dans cette vibe d’Halloween : cocktails thématiques spécialement conçus pour l’événement, stands de maquillages, performances d’échasse et danses par des artistes, couronneront cette expérience déjà très spooky. La très grosse capacité d’accueil (45 000 personnes) permettra au plus grand nombre de profiter des installations et décors, spécialement conçus pour créer un environnement lugubre mais toujours coloré.

Si vous avez la fibre compétitive, ou que vous souhaitez simplement montrer au monde vos talents d’artistes, notez également que Dream Nation organise différents concours, avec des prix à la clé. Un concours de déguisements viendra parfaire cet esprit festif, mais également un concours avait été mis en place en amont pour qu’un-e artiste ait la chance de jouer en warm-up sur une des scènes principales. Il suffisait de poster un set relativement court (entre 30 et 60 minutes) en suivant les instructions sur cette page : déso pour les fausses joies, le concours est désormais clos.

 

Dream Nation, c’est toujours du 31 octobre au 2 novembre à Paris. Et la billetterie c’est par ici !

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